KATUTURA


vendredi, décembre 11, 2009
 

La Terre et le Pain

Copenhague : ils sont nombreux à prendre conscience de la santé de notre planète car ils savent que, si elle est malade, nous le sommes aussi, si elle disparaît, nous disparaissons. L’instinct de survie nous force à faire le bilan de santé de notre mère nourricière. C’est un count down, nous dit-on. La terre est notre bien commun, et faire la volonté de Dieu, c’est enfin écouter l’appel de la terre qui désire, elle aussi retrouver une santé pour nourrir tous ses enfants.

Le 6 décembre, j’écrivais une réflexion sur le pain.
http://clairemarie.blog.24heures.ch/

Le pain, c’est-à-dire, la nourriture, est le fruit de la terre. Si la terre est saine, la nourriture le sera aussi, si la terre est empoisonnée, la nourriture aussi le sera et nous mourrons. Notre vie dépend de la vie de notre mère terrienne, elle a une âme, un cœur, elle sort des mains du divine Artiste, notre Créateur. Et François d’Assise en était émerveillé :
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur, notre mère la Terre qui nous porte et nous nourrit...

Le mystère de la terre est lié à celui de l’univers. Nous sentons en nous, que Dieu est jaloux de la création qu’il nous a confiée pour la perfectionner avec Lui. Pour le bien-être de toutes les créatures.

Un seul ennemi menace la création et les créatures ; cet ennemi sournois, c’est l’accumulation de l’argent en un Capital inerte, stagnant dans des temples croulants, et qui se vident de l’intérieur. Car les fruits de la terre et du travail des créatures vivent et prospèrent, je crois, lorsqu’ils sont partagés entre tous pour la vie de
chacun !

Nous te remercions, Seigneur,
pour la terre que tu as créée
si
belle pour notre lieu de passage.
Que l'homme qui ne te connaît
pas encore
ne la détruise pas avec tous ses biens
que par toi
elle nous donne...