KATUTURA


vendredi, août 18, 2006
 
Katutura English



To my english speaking friends,
I am coming back soon with daily hellos and messages
see you soon



mercredi, août 16, 2006
 
16.08.06

Aujourd’hui, à la Place Saint François, Lausanne, nous étions environs 150 personnes réunies pour témoigner de notre solidarité avec la population martyre au Liban. Deux minutes de silence intense !
Une prière du cœur !
Puis la femme libanaise a parlé de son expérience, et de celle de ses frères et soeurs libanais fuyant
les bombes et la mort



Notre question : est-ce que la Suisse fournit des armes de guerre à Israël ? Je voudrais savoir, être sûre,
ou bien est-ce que le gain de la vente d’armes est prioritaire et que la vie des victimes des armes ne
concerne pas les fabricants d’armes ! Ou bien est-ce que la Suisse ne vend pas d’armes aux belligérants?
Et nous serons partiellement rassurés. Partiellement seulement : comment être sûr ?

Les exilés reviennent « à la maison », laquelle souvent n’est qu’un hamac de ruines recouvrant parfois
le cadavre d’un frère, d’une sœur, d’un père, d’une mère ! Peut-on imaginer cela et ne pas frémir de colère !



Intolérable !

Ma maison, où est ma maison ?

La temps a passé et me revoilà
cherchant en vain la maison que j'aimais.
Où sont les pierres et où sont les roses,
toutes les choses auxquelles je tenais?
D'elles et de mes amis plus une trace...

ce n'est plus une chanson, c'est une lamentation
et une accusation!



jeudi, août 10, 2006
 
Août 1956
Août 2006

La marche des femmes en Afrique du Sud


Il y a 50 ans de cela et je peux dire : « J’étais là et je me souviens que les femmes
sud africaines
descendaient dans la rue pour dire NON au DOMPAS ! »

Le 9 août 1956, quelque 20.000 femmes de toutes origines, répondant à l'appel de la Fédération
des femmes d'Afrique du Sud (Fedsaw), ont marché jusqu'à Union Buildings pour protester contre
une loi sur les laissez-passer ("Pass Laws Act") limitant la liberté de mouvement des non-Blancs.

Cette loi, abolie en 1986, obligeait les Noirs à être munis d'un laissez-passer précisant leur identité,
leur domicile et leur lieu de travail, document sans lequel ils pouvaient être jetés en prison.
Depuis les premières élections démocratiques de l'histoire du pays en 1994,

la journée du 9 août est fériée et le mois d'août consacré
"mois de la femme" en Afrique du Sud.




Les Sud-Africaines ont refait ce mercredi le même trajet à Pretoria pour commémorer
une page mémorable de la lutte contre l'apartheid, et revendiquer leurs droits.
Dans la foule des milliers de marcheuses, il y avait Winnie Mandela et Graça Machel,
respectivement l'ancienne et actuelle épouse de Nelson Mandela, venues rappeler
un acte de bravoure, posé il y a 50 ans.

En manifestant mercredi à Pretoria, mais également dans différentes villes du pays,
les Sud-Africaines ont rappelé que la marche de 1956 est un évènement majeur qui a conduit
non seulement à l'abolition de la loi sur les laissez-passer, dans les années 80, mais a aussi
donné de l'ampleur à la lutte pour les droits des femmes. Cependant... qu'en est-il vraiment?



Août 2006

Violences

Des droits qui restent cependant encore loin d'être conquis. Beaucoup de Sud-Africaines luttent
encore chaque jour contre la pauvreté et toutes formes de violences.

Selon la police, par exemple, une Sud-Africaine est violée toutes les 35 secondes
et seule une affaire de viol sur 20 fait l'objet d'une plainte.

Dans le cortège, de nombreuses jeunes femmes, noires dans leur écrasante majorité,
défilent sans véritable mot d'ordre, plutôt un patchwork de revendications sociales,
politiques ou économiques.

«Solidarité avec le peuple cubain, remets-toi bien camarade Fidel», lance l'une des animatrices
du mouvement sur l'estrade dressée dans le centre de Pretoria, point de départ de la manifestation.

À l'avant du cortège, des femmes brandissent une grande pancarte avec un drapeau israélien
barré d'un sens interdit, appelant au boycott de l'État hébreu.

Un peu plus loin, d'autres réclament un meilleur arsenal législatif pour combattre le viol,
aux statistiques effrayantes en Afrique du Sud.



Je reste en solidarité inquiète avec mes soeurs en Afrique australe!
Aujourd'hui comme il y a 50 ans!



mardi, août 08, 2006
 
Les gens… hier et aujourd’hui

Devant moi, au mur, une photo de chevaux des Franches-Montagnes : deux juments, une pouliche
et trois poulains. Tranquilles, ils jettent un coup d’œil à qui les regardent. Salut ! On est du même coin,
on est presque parents. L’amitié avec les animaux, c’est bon et c’est beau…





L’amitié entre les animaux : que c’est beau ! Mais pas évident…

La paix entre les hommes, c’est encore plus beau et bien moins évident !

Il n’y a pas si longtemps de cela…le temps passe si vite que ça pourrait être aujourd’hui :
voici notre Isaïe, effondré après le retour des captifs de Babylone ! Qui va posséder la terre
et la cultiver ? Les bêtes sauvages s’entretuent et les hommes, c’est pire ! Esdras et Néhémie,
les « médias » de l’époque racontent les famines, l’esclavage, le temple détruit.
Il n’en reste pas pierre sur pierre ! Ils racontent:

« l’effroi, de la terreur, la haine qui naît au fond des chaumières :
haine contre ces animaux qui volent la subsistance, haine contre

ces étrangers qui contrôlent le pays, désir de vengeance et de réparation »…

Des semblants de négociations qui n’aboutissent pas ! Israël est en guerre !
En guerre contre qui ? L’ennemi bien sûr ! Ceux qui gênent ! Surplus people ! Des gens de trop…




Nous sommes le 8 août 2006. Israël bombarde…aveuglément « pour en finir de l’ennemi!
Uune fois pour toutes ! » clament les chefs des armées. L’écho leur revient du camp de l’ennemi.
Sans fin. Danse macabre ! La télé, les journaux, la radio reflètent la cacophonie morbide
d’un Moyen Orient agonisant entraînant dans sa tombe, ce qui reste du monde !

C'est alors qu'Isaïe s’avance à pas feutrés vers notre désespoir. Le mien dans tous les cas, assise sur une planète qui bascule !

Il chuchote. Il ne hurle pas. Il donne la parole au Créateur, celui-là même, dont vous et moi sommes la pensée faite hommes et femmes :

« Je vais créer de nouveaux cieux, une nouvelle terre; on ne se rappellera plus
les choses passées,
elles ne reviendront plus à l'esprit.
Réjouissez-vous plutôt et soyez toujours dans l'allégresse, à cause de ce que
je vais créer; car je vais créer Jérusalem (et Lausanne et le Jura et l’Afrique du Sud)
pour l'allégresse, et ses peuples pour la joie.

Je ferai de Jérusalem mon allégresse. De mon peuple ma joie; on n'y entendra plus
le bruit des pleurs et le bruit des cris…

Ils bâtiront des maisons et les habiteront. Ils planteront des vignes
et en mangeront le fruit…

Ils ne travailleront pas en vain. Ils n'auront pas des enfants pour les voir périr;
car ils formeront une race bénie de l'Éternel. Leurs enfants seront avec eux. …

Le loup et l'agneau paîtront ensemble… Il ne se fera ni tort ni dommage… »

L’ESPRIT créateur ne promet pas une paix de mort, sans heurt et sans douleur! Non!
Il veut une paix qui se construit à travers la dialectique d’hommes et de femmes qui veulent
la vie ensemble, et non pas la mort ensemble !

Assise sur une pierre avec mon Jésus bien-aimé au désert, je me demande si notre Créateur,
mon Créateur n’aurait pas dit ces paroles pour nous aujourd’hui, au Liban, en Syrie, en Iran,
en Irak, en Palestine, en Israël … là, ici…

Pas de réponse tant que gémit l’enfant sous la bombe et l’obus !