KATUTURA


dimanche, novembre 22, 2009
 

Méditation du 22 novembre 2009

C'est aujourd'hui la fête du Christ Roi et pour diverses raisons institutionnelles, c'est ainsi depuis 1925. C'est le dernier dimanche de l'année liturgique. Ensuite viendra l'Avent, puis Noël. Puis Pâques. Le texte attribué à Saint Jean (18,33-37 ) est lu dans les églises.
(http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR)
Pas tellement difficile de l'imaginer aujourd'hui:
« Le gouverneur appelle l'accusé pour le confronter à l'accusation: « C'est vrai que tu es le roi des Juifs? » Normalement l'accusé devrait répondre directement, mais l'accusé, « le paysan juif » (A.N) parle comme quelqu'un de chez nous: « Tu penses vraiment ça? Quelqu'un ta raconté cette histoire? » Le gouverneur se pique: « J'aurais l'air d'un juif, moi? Tes gens et les prêtres t'ont trainé ici. Pourquoi? » L'accusé: « Est-ce que j'ai des gardes pour me défendre? Je suis la proie des autorités qui se donnent des rois à eux! Tu vois pas que c'est aberrant? Est-ce que j'ai l'air d'un roi? … tu vois pas que je pense tout autrement qu'eux! Que je ne vis pas comme un roi!» Le gouverneur qui s'énerve: « T'es roi ou quoi? » L'accusé: « C'est toi qui dis ça! Tu vois je ne peux rien dire d'autre que ce qui est vrai! Si tu cherches la vérité, me voici. » Le gouverneur: « La vérité, c'est quoi? » L'accusé: « C'est moi » (Saint jean 6:14)
Le gouverneur est embarrassé, troublé au fond de son coeur par la vérité fait homme au regard qui n'est qu'amour!

Il hésite ... il sort dire aux accusateurs qu'il ne trouve rien à reprocher à l'accusé.
Mais il a la frousse à cause des hurlements de la foule et des prêtres, ce gouverneur mou!!! Il pense à un bouc émissaire qui lui rendra service, même s'il a un pincement de cœur pour l'accusé qui l'intrigue: Il leur dit: « C'est la coutume de gracier un prisonnier ces jours-ci. Je peux relâcher celui-ci, d'accord? » Et la foule entrainée pas les prêtres de vociférer de plus belle: « Surtout pas celui-ci (ce paysan juif) mais n'importe qui d'autre, même Barabbas le brigand !» Le Gouverneur fit ce que certaines autorités sont parfois tentées de faire, c'est-à-dire: trouver un bouc émissaire pour se tirer d'affaire et garder sa place de gouverneur !


Il obéit lâchement face à la menace populaire, relâche Barabbas le brigand. Il durcit son cœur, rejette la Vérité que son intelligence avait, sans le vouloir acceptée, prend l'accusé et le flagelle à la manière de l'époque! Et le leur donne!