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lundi, novembre 09, 2009
La chute des murs « Abats les murs de ta maison, ils te cachent le monde, ils te cachent le monde… » Ce devait être en 67, en Belgique, si je ne me trompe, en transit vers la Suisse depuis l’Afrique du sud où sévissait dans toute sa cruauté le mur de l’apartheid ! Nous chantions cette chanson engagée. Je ne sais plus la suite.Aujourd’hui, la joie du mur de Berlin enfin abattu, est un cri du cœur. Le souvenir est encore en surface, c’est comme si c’était hier pour certains. C’est frais. Comme s’il en restait des pans pourtant pour d’autres, ou comme une espèce de nostalgie pour celles et ceux trop occupés à vivre à l’époque du mur de la honte, pour être conscients de sa présence. J’ai des amis en Allemagne de l’Est qui regrettent la simplicité du quotidien ; des enseignants qui ont perdu leur emploi dans le nouveau système capitaliste, d’autres sont traumatisés par l’orgie de choses superficielles, clinquantes, miroitantes et vides de vie qui éveillent l’envie et dessèchent ton cœur ! Et puis, c’est logique, la concurrence, la compétition bâtissent une société pyramidale ! J’ai aussi quelques connaissances qui ont retrouvé des parents, leurs champs, leurs maisons et qui savourent le bonheur d’être sans contrainte, dans un pays démocratique. La liberté de s’exprimer, de voyager, de « penser » (Die Gedanken sind frei !) a valeur d’or. Et de l’or, il en faut pour se payer les fruits de cette liberté-là ! Ce qui m’amènent à dire qu’il y a d’autres murs au-delà du mur de Berlin. Des murs culturels, économiques, religieux. Ces murs-là sont efficaces dans les rouages des systèmes capitalistes. Leurs victimes dissimulées dans les coulisses de la société civile et des « aides sociales » se plaignent occasionnellement et timidement. En Allemagne moins qu’ailleurs peut-être ces murs-là ont encore un semblant d’humain ! Tant mieux. Humaniser le système capitaliste qui paraît sacrosainte saint, est encore un moyen de nous faire oublier que la planète est en colère et que pas mal de murs sont en danger de crouler par le bas ! « Les murs de séparation dans le monde » à l’adresse suivante est une lecture sobre, qui n’exclut en aucun cas, la jubilation de ce 9 novembre 2009, à laquelle nous prenons part. Cet article est une aide à réaliser que des vestiges de murs peuvent exister à notre insu peut-être, au fond de nous-mêmes. http://www.courrierinternational.com/dossier/2007/04/26/les-murs-de-separation-dans-le-monde |