KATUTURA


dimanche, novembre 01, 2009
 

AU COEUR DE L'ACTUALITE (6)
· Hier soir, un directeur des pompes funèbres était interrogé au télé journal de 19h30 au sujet de l’incinération et/ou de l’enterrement. Il a eu cette superbe réponse : « Quoiqu’il en soit, les défunts sont en nous ». Bravo pour cette vérité ! · Je consacre un moment de l’après-midi à écouter la BBC News et/ou reportage + Hard Talk. Les journalistes et reporters sont engagés et professionnels. Les écouter c’est m’éduquer ! Je suis tombée sur une superbe émission consacrée au poète et mathématicien persan Omar Khayyâm :
«Ne laisse pas la tristesse t’étreindre avant que la terre te prenne dans son sein.» [ Omar Khayyâm ] - Extrait des Quatrains Rubâ’iyât et puis : «Sois heureux un instant. Cet instant c'est ta vie.» (Une actualité un peu légère, mais c’est justement une petite lueur d’espoir dans la nuit, à la veille de « ce jour des morts », tellement vivants pourtant)

L'espoir en des temps de désespoir (Albert Nolan) (suite)
« L’objectif de l’espoir Chrétien est le bien
commun ». Nous pouvons et devons avoir confiance en Dieu parce qu’il est tout-puissant, pas par la puissance de la force de la coercition, mais par la puissance de la compassion et de l’amour. Le pouvoir oppressif de la force brute et de la violence ne pourront jamais être la cause de l’espoir Chrétien. Ce n’est pas la puissance de Dieu. Ce n’est pas la façon d’agir de Dieu. Et pourtant, c’est si souvent ce que nous espérons de Dieu : d’utiliser une force et violence brutes pour résoudre les problèmes du monde. Comme je l’ai dit auparavant, nous espérons. Nous continuons d’espérer, même lorsqu’il n’y a pas de signe visible d’espoir. Nous reconnaissons la noirceur et l’apparent désespoir de la situation présente et plaçons tout notre espoir en Dieu. Puis, graduellement, comme nos yeux s’ajustent à la noirceur du désespoir, nous commençons à voir émerger les formes ou les contours du mystérieux et grand œuvre de Dieu, le doigt de Dieu, comme Jésus l’appelle. Ce sont les signes paradoxaux du temps qui ne deviennent visibles que lorsque nous croyons que Dieu est à l’œuvre dans notre monde, une fois que nous avons appris à regarder la vie avec espérance. Nous ne pouvons donner que quelques exemples. Un activiste pour la paix dit que la guerre d’Irak sur laquelle on communique le plus a conduit à une augmentation exponentielle du nombre de personnes activement impliquées dans un mouvement de paix au niveau mondial. Est-ce le doigt de Dieu qui extrait du bon à partir du mal ? La terrible souffrance de tant de personnes dans les violents conflits, dans les tremblements de terre, les tsunamis, les pandémies comme le VIH/ SIDA peuvent laisser place au désespoir, mais elle suscite aussi d’énormes vagues de compassion. Ce dont le monde a le plus besoin, c’est de compassion. Est-ce l’œuvre énigmatique de Dieu ? L’effondrement récent de tant de banques aux États-Unis et ailleurs a été unanimement reconnu comme la conséquence de l’avidité des super riches. Jusqu’à présent, les super riches étaient des héros. Ils avaient atteint le sommet. Mais aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les pauvres qui les considèrent comme les coupables, les criminels dont nous payons l’avidité. Cette
découverte est-elle la conséquence de la mystérieuse providence de Dieu ? La réaction de si nombreux Catholiques concernant les abus sexuels, leurs soucis des victimes et l’endurcissement de certains chefs d’église ont contribué à une nouvelle prise de conscience sur la nécessité de changement de l’église. (à suivre demain)