KATUTURA


mardi, octobre 27, 2009
 

JESUS AU COEUR de l'ACTUALITE L’Espoir en des temps de désespoir
Il y a quelque temps que mon ami Albert a écrit ce texte très actuel et (avec son encouragement) je le partagerai avec tout le monde, comme des petites fleurs d'espérance malgré tout! (La traduction de l'Anglais en Français est faite par les Dominicains.) En fait, tout au long des 24 heures d'une journée, je peux basculer du désespoir à l'espoir, selon ce qui se passe, ce que je ressens de la vie des gens, (l'actualité) ce que je vois, ce que j'entends... ce que les médias en rapportent! Par exemple, l'état de l'Église catholique, même « si on fait comme si » :
a) dans mise au point de hier soir http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=343901&sid=11390329&cKey=1256577130000 et
b) dans Temps présent de ce soir http://www.programme-tv.net/culture-infos/r2172-temps-present/1794478-le-crime-du-vatican/
c) dans les infos, l'Actualité sur google, de ce mardi matin: j'y cherche des indices de Bonne Nouvelle! Pas de discours pontifiants, des faits, des histoires vraies, des contes! Tout le bien, le bon, le beau, qui se fait concrètement, et n'intéressent pas les médias, pourrait transformer, en partie du moins, le contenu du TJ de 19h30! (C'est vrai que certaines émissions sont positives et intelligentes, en dehors du TJ). « Témoigner de l’espérance qui est en nous ».

Peut-être que ,ce qu'écrit Albert sera justement, ces prochains jours, un signe d'espérer malgré tout! Un monde nouveau est possible, une autre Église est possible! Un autre TJ est possible, il ne s'agit pas de la forme, mais du contenu!
A la Soupe de dimanche passé, Laurent Flutsch – incarnant Jésus, dans le sketch, était sommé de revenir sur Terre!» (http://www.rsr.ch/podcast.aspx?rss=la-soupe) Et Jésus n'en voulait pas entendre parler! Après sa première expérience. Laquelle se répéterait! Parce que, justement, Il est dans l'actualité, Jésus et c'est à nous de le découvrir pour mieux agir! Que serions-nous s'Il n'était avec nous? L’Espoir en des temps de désespoir (Albert Nolan) http://www.op.org IDI - 468/ Janvier ‘09
INTRODUCTION
La théologie dans laquelle moi et d’autres nous sommes engagés en Afrique du Sud a été décrite comme une théologie contextuelle. Les questions théologiques desquelles nous traitions étaient des questions qui émergeaient de notre contexte social qui était principalement celui de l’apartheid et de la lutte contre l’apartheid. Le contexte aujourd’hui est différent, très différent. C’est bien plus compliqué et pas si simple à analyser et définir. L’une des grandes caractéristiques de notre temps, néanmoins, dans le monde entier et particulièrement en Afrique du Sud est le désespoir. Nous vivons un temps de désespoir. Il y a des siècles, nous connaissions l’espérance et l’optimisme sous une forme ou une autre, politique, économique, scientifique et religieuse. Actuellement, presque tout le monde est submergé par le désespoir. C’est notre nouvel environnement ou du moins le plus communément ressenti de notre temps. C’est dans ce contexte qu’en tant que Chrétiens, nous sommes appelés dans les mots de la Première Lettre de Pierre « à témoigner de l’espérance qui est en nous ». Nous commençons par une brève analyse de l’espoir du passé qui a cédé la place au désespoir actuel. (à demain)
NOTRE ERE DE DESESPOIR
Le 17e siècle en Europe a donné naissance à un grand souffle d’optimisme. Il fut appelé l’Âge de Raison. Les philosophes et les scientifiques de l’époque se séparèrent de l’autoritarisme de l’église pour n’utiliser que la raison et devinrent optimistes à propos de ce qu’on appelait alors « le progrès humain ». Ils étaient convaincus qu’en faisant confiance à la raison et au raisonnement scientifiques, les hommes réussiraient à résoudre leurs problèmes. Progressivement, étape par étape, ce rêve se transforma en cauchemar. Cette méthode apporta de nombreux gains et profits, mais à nouveau, les hommes finirent par devenir déraisonnables, cruels et égoïstes. La Révolution Françaises et la Révolution Russe devinrent très oppressives. L’Allemagne nazie fut profondément inhumaine. Le colonialisme fut tout sauf raisonnable et progressif. Aujourd’hui très peu de gens continuent de croire que la science saura résoudre seule tous les problèmes. En Afrique du Sud l’espoir fut généré par la lutte elle-même et par sa réussite dans le démantèlement de l’apartheid, par les accord négociés, par la transition relativement pacifique vers la démocratie, par notre nouvelle constitution et par le leadership charismatique de Nelson Mandela.