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mardi, septembre 22, 2009
Il est mort BRRI Je trouvais le résultat des enquêtes, signé simplement BRRI. C’était dans les années ’80. La presse suisse ne s’intéressait guère à la réalité de l’Afrique du Sud. Ni la RSR ni la TV. Mais le BRRI, dès l’année 1986, si. Puis le BRRI a disparu. http://archives.tsr.ch/player/personnalite-diesbach Il n’est pas toujours rentable pour les médias, ni même pour certaines œuvres d’entraide que je ne nommerai pas, de rechercher, d’approfondir, d’analyser, puis de publier des faits au-delà de nos frontières, surtout lorsque notre économie et nos finances sont interpellées ! Aussi, avec les restructurations, le BRRI n’a pu continuer. Faute de moyens et de soutien. Cependant, Roger de Diesbach scrutait jusqu’à ses derniers jours, les développements en Afrique du Sud ! Il y a quelques mois, à Rossens, entre amis autour d’un simple repas, je lui avais dit que j’aimerais bien trouver un journaliste qui se rende sur place afin d’enquêter sur « l’annulation des dettes et les réparations en Afrique du Sud » (www.apartheid-reparations.ch). Il s’agissait « l’odieuse dette » que les plus pauvres en Afrique du Sud, devraient payer à la Suisse aujourd’hui encore, dettes qui furent contractées alors que la Suisse soutenait les derniers efforts des maîtres de Prétoria en faveur du statu quo ! Roger de Diesbach connaissait bien l’affaire ! Il m’a dit : « Mais je peux m’y rendre moi-même ! » Sa passion de justice et l’élan pour rechercher la vérité, bloquait, pour quelques précieux moments, la maladie et la souffrance. Seul le silence du mystère de l’être humain pouvait répondre à sa volonté « to burn on till you burn out ! » Pour un monde plus humain ! Je souhaite qu’il n’emporte pas avec lui, dans le « hors espace temps » de l’Amour, sa passion de la Vérité, celle que la plume sans concession écrit en toutes lettres dans les journaux, celle qui peut être criée sur les toits. Je crois même que sa « disparition » nous pousse à presser le pas, à lutter avec les moyens que nous avons en commun, pour sauver ce qui reste à sauver de notre planète et de notre espèce humaine. Que notre Mère la Terre t’enveloppe de sa tendresse, Roger, et que le blé pousse plus dur pour le pain qu’on partage autour d’une table en mangeant une soupe aux légumes ! Merci. |