KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
lundi, juin 15, 2009
Risquer une réflexion personnelle Le département fédéral de l’intérieur : sécurité sociale, santé, éducation et recherche, culture. Cela pourrait être une tâche immense qui implique une interaction avec tous les citoyens qui sont, c’est un fait, les sujets de ce département. Pas simplement par quelques votations, mais des citoyens liés par un projet de société, et motivés par la solidarité et la volonté de créer une société plus juste… Un fait secondaire Pascal Couchepin a déclaré que sa démission était un fait secondaire dans la vie du Conseil fédéral. Les images « télé » venaient d’exposer une facette de sa personnalité politique par la caricature du « roi soleil ». Les parlementaires applaudissaient pendant que M. Couchepin manifestait sa noble indifférence aux honneurs par quelques revers de main qui faisaient penser aux ailes déployées d’un aigle prenant son envol vers le nid qui l’attend dans un repli des alpes valaisannes. C’était un spectacle ! Mais lisons plutôt Luc dans son évangile : « Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné , dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire . » C’était peut-être une pensée de M. Couchepin. Ce petit coup de tonnerre – pas inattendu - jette alors les abeilles politiciennes dans un bourdonnement en mini-grappes de flatulences ou, mieux, comme des fourmis se hâtant vers quelque filon propice à l’espèce ! Adieu la langueur estivale qui vous fait rêver de quelques bonnes semaines « hors politique » ! Non, annonce la météo de notre Helvétie, l’été sera long et chaud ! C’est normal. Une question de succession ! Je suis perplexe, déconcertée, énervée par le show : il s’agit de remplacer un homme fort, par un autre qui aura la charge du département fédéral de l'Intérieur et c’est ce qui nous concerne directement, nous, les citoyens et Dieu sait si chacun de nous aspire à un leadership juste, efficace, intelligent et, est-ce insolite de le dire, compatissant ! L’économie est aussi au service de la sécurité, de la santé, de l’éducation, de la culture et bien sûr, de la recherche ! Chaque mot a un contenu, un défi à relever pour le bien des plus pauvres d’abord ! La « Santé » a sans doute beaucoup préoccupé le ministre Couchepin comme c’était déjà le cas pour Ruth Dreyfus. Mais il faut bien reconnaître que l’approche de M. Couchepin à ce sujet a blessé, humilié les gens fragilisés, les malades, les invalides, et la « pléthore » des personnes âgées ! Sans parler de l’âge de la vieillesse ! Ces faits, nous en sommes conscients. C’est l’approche qui fatigue. Personne ne conteste la difficile conjoncture économique, la hausse des coûts de la santé. Etre malade, handicapé, âgé n’empêche pas la réflexion ! Ni les sentiments ! Vous avez le droit de vote, dira le ministre. Bien sûr. Question : est-ce que les enjeux des résultats d’une votation sont présentés et expliqués – par les autorités et/ou les partis, de telle manière que l’homme, la femme de tous les jours vote en connaissance de cause et dans son propre intérêt ? Sommes-nous vraiment sujets conscients de notre dignité humaine, face au ministre de la santé et de certains partis, ou sommes-nous des chiffres calculés et calculables, des objets à « gérer » ? La dignité humaine de chaque personne, c’est quoi pour les partis et les conseillers fédéraux? C’est ma question. Il me semble que l’approche des chefs de départements, lorsqu’il s’agit de faire connaître les ajustements nécessaires dont chacun est conscient, cette approche arrogante ne respecte guère l’individu ! Au contraire la manière dont ces affaires furent et sont gérées haut la main et d’une voix sans réplique par l’autorité responsable, donnent le sentiment aux plus faibles, donc aux plus nombreux, d’être des coupables ! Le système ne tend-il pas à culpabiliser ses victimes ? Bien au-delà de nos frontières aussi ! Ce n’est qu’une question ! Cyniquement on pourrait même s’en prendre à ce que l’évangéliste rapporte de la parole de Jésus : « On donnera à celui qui a, et il y aura (pour lui) surabondance; mais à celui qui n'a pas, on lui ôtera même ce qu'il a » (Mt : 13 -12) !!! NON ! Ce n’est pas la Bonne nouvelle, cela ! Le dimanche soir, j’écoute « Mise au point » avec mes consœurs. http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&bcid=675939#bcid=675939;vid=10826226 Cela vaut la peine. François Longchamp préside le Département de la solidarité et de l’emploi (http://www.francoislongchamp.ch/) et il est interviewé à Mise au point. Qui remplacera P. Couchepin ? Ets-ce lui ? Pour F. Longchamp, comme on peut l’entendre, « avant de donner des noms de papables il s’agit d’approfondir le PROJET » de ce Département de l’intérieur. « Il faut un vrai débat de fond ». De plus le nouveau conseiller fédéral sera confronté à « la crise de fonctionnement du Conseil fédéral » et bien sûr « à la crise financière ». Puis F. Longchamp mentionne une idée intéressante si j’ai bien compris : « On n’est pas génétiquement programmé pour être un politicien et un conseiller fédéral ! » (Même si on a rêvé d’être chef dès le berceau) On connaît des Conseillers fédéraux qui ont répondu au défi de la tâche, et d’autres qui n’étaient tout simplement pas fait pour ça, pour le dire simplement ! Et puis, il peut même arriver qu’un conseiller/conseillère fédéral/e ne soit membre d’aucun parti. C’était une bonne interview. On ne sentait chez F. Longchamp, ni la langue de bois ni le double agenda, cela m’a impressionnée. Mais les tiraillements entre les partis, la gauche, la droite, les centres basculant selon les circonstances de droite à gauche, et ces malheureux candidats qui parlent trop bien l’allemand pour être romands et trop bien le français pour être alémaniques !!! (Comme nos métisses en Afrique du sud: un bus blanc refuse de prendre un basané car il est trop bronzé, passe un bus noir qui refuse le même homme car il est trop pâle ! Une histoire vraie, j’étais avec lui). Douze partis en Suisse mais seulement deux ou trois auraient des papables ? Pourquoi ? De la réalité actuelle du Département de l’intérieur, de la santé, de la sécurité sociale, de l’éducation, de l’urgence de la recherche, on ne parle guère, cela semble être un élément secondaire ! Est-ce que les tiraillements ont leur origine dans les intérêts « particuliers » des partis ou, vraiment, dans l’urgence de répondre aux attentes des gens? Difficile de démêler les différences de ces partis d’avec ce qu’ils auraient en commun. Ce qu’ils devraient avoir en commun, serait, selon moi, le plus grand bien pour tous les citoyens dans les circonstances actuelles ! Comme je le ressens, en plus d’une compétence de manager, en plus de la prestance et du prestige, nous avons le droit d’espérer une personne – ministre du Département de l’intérieur, proche des attentes et des besoins du plus grand nombre. |