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vendredi, mai 29, 2009
Vers la Pentecôte « Tu es tout à moi. Je suis tout à toi » et « Quand on s'aime bien tous les deux... » Avec le mûrissement du temps cette expression d'un amour exclusif devient inclusive. St Jean le Bien-aimé reposant sur la poitrine de Jésus ressemble à une relation amoureuse exclusive: « Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. » (Jean au chapitre XIII, versets 23 – et c'est Jean qui écrit ça!). Cela paraît exclusif: Jean et Jésus. Au sein d'un groupe d'apôtres, des jalousies pouvaient en découler. Jésus redresse la barre en remettant chacun à sa place, sans esprit de possession ni d’égoïsme possible. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » et « c’est à cela que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 15: 12 et 13). Lorsque, nous arriverons au « Hors espace-temps » l'amour sera tout à fait inclusif. Aujourd'hui, je perçois l'amour de personnes très chères, décédées, dans l'inclusivité universelle des êtres, sans pour cela perdre nos personnalités respectives! C'est l'Unitude. Je me souviens d'un amour très fort, d'abord exclusif dans son immaturité – et c'était mutuel - nous disions: « Our bodies are in the way! » « Nos corps sont au travers du chemin à une vraie communion ». Cet être aimé est mort, et plus que jamais présent par son esprit. La Pentecôte, c'est un peu ça. Une cinquantaine de jours aurait été nécessaire pour que les amis de Jésus se remettent de son exécution, de sa mystérieuse résurrection, puis de ses apparitions sans prévenir, et de sa « disparition spectaculaire » derrière les nuages. Alors qu'il leur avait intimé de se rendre dans leurs « Galilées » respectives, ils restent plantés là, à contempler le ciel! Il leur avait pourtant dit : « C'est votre intérêt que je m'en aille... mon Esprit de vérité vous guidera vers la vérité tout entière » (Jean 16: 7,12). Mais Jésus a l'expérience de ce monde : « Et souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: le serviteur n'est pas plus grand que son Maître » (Jean, XV, 20). Et encore selon Matthieu: « Le disciple n'est pas au-dessus de son Maître, ni le serviteur au-dessus de son Seigneur » (Matth., X, 24) . Qu'en est-il aujourd'hui des disciples institutés? Nous, qui nous disons être « chrétiens », nous en sommes où, en cette fin de mai 2009 dans nos petites communautés de base? Où se manifeste, en directe, l'Esprit ressuscité? Joseph Comblin, un théologien engagé chez les pauvres en Amérique latine, dit: « On fait l'expérience de l'Esprit dans les activités concrètes de construction d'un monde nouveau … Loin d'être un enfermement de la conscience en soi-même, l'expérience de l'Esprit lance les hommes vers le monde comme si elle leur insufflait des énergies surhumaines pour réaliser une oeuvre surhumaine» ( p. 16, 17 de L'Esprit Saint Libérateur, Ed. Cerf 1994). Pour les premières communautés de base, l'agapè, célébrait l'amour concret et actif du prochain. Un repas fraternel de gratitude, une Eucharistie. Une liturgie créée dans la dynamique de la réalité quotidienne, porteuse de sens et d'énergie! En Occident malheureusement, même les manifestations de l'Esprit paraissent être programmées...Lui qui souffle où Il veut! En Occident encore , le peuple chrétien a été initié à la prière au moyen de formules. Réciter les prières de toujours sans déviation. Dixit Joseph Comblin: « Nous ne saurons jamais combien de personnes sont arrivées à une prière plus libre que celle de ces recueils et combien d'entre elles pratiquaient une prière spontanée en pleins travaux des champs, de la cuisine ou du ménage...alors que la norme veut qu'un prêtre dirige les prières publiques, la messe! Pour le reste, c'est des récitations». Alors que l'Esprit désire chanter, gémir, jubiler. « N'éteignez pas l'Esprit » (1 Th 5, 19). |