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mardi, mai 26, 2009
REVOIR LAUSANNE Même si Lausanne est à deux pas de Bulle, revoir ce nid lémanique me fait jubiler. La luminosité du Léman vient se faufile jusqu’à La Palud où je me tiens coite sous le regard tour à tour austère et souriant de Samuel Beckett ! Qui l’eut crû ! Il sourit. Ce mercredi, c’est le marché à La Palud : les mamans avec les petits enfants qui s’évadent entre les jupes et les pantalons des grandes personnes à la poursuite de petits oiseaux. Les oiseaux et les enfants se taquinent, jouent à cache-cache, entre les tables des jardiniers, des maraîchers, des artistes, et se libèrent les uns les autres d’un tire-d’aile, d’un saut de cabri ! Un théâtre de rue qui nous révèle l’essentiel : la vie. Les fleurs des gens, des pivoines timides au cœur enveloppé de pétales mauve-discret ; dans un coin des lilas « lilas » qui se laissent respirer si le nez s’y penche ! Des carottes, des pommes de terre, des salades, des herbes aromatiques. Je n’achète rien mais je pose quelques questions au sujet de tout et de rien et ça, c’est faire connaissance, s’apprivoiser. Le marché du mercredi à La Palud et celui du jeudi à Bulle, c’est la même chose et c’est en même temps différent, mais je n’arrive pas à dire ce qui est différent. C’est la nature de la chose peut-être, le décor. Les marchés de partout créent des relations humaines entre ceux qui achètent et ceux qui vendent : il n’est pas question de faire de l’argent, mais de faire plaisir. C’est la différence d’avec les supermarchés. Je peux reconnaître Jésus de Nazareth aux marchés mais s’y retrouverait-il chez Manor ? Voici bientôt le souvenir de son Esprit, la Pentecôte. Il ne descendra pas tellement du haut des cieux en langues de feu, il surgira peut-être du fond de notre cœur en petites lumières de tendresse à donner et à accueillir des autres ! « Est-ce que la lampe vient pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir au grand jour ». (Marc 4 : 21) |