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samedi, mai 02, 2009
Méditation dominicale 3 mai 2009 Il est extrêmement rare qu'une personne simple puisse comprendre le langage, le jargon d'un théologien lorsqu'il parle de Dieu et de Jésus! On dirait qu'il parle pour lui-même, pour l'institution ou pour des érudits, avec nombre de références afin de sauvegarder le dogme, la foi. Ce langage est tellement indigeste et coupé de notre réalité que nous en pourrions en perdre la foi en Jésus, au milieu de nous! Albert Nolan, op, nous disait au début des années septante déjà, lorsqu'il travaillait à la rédaction de "Jésus avant le christianisme" :"Ce livre n'est pas une tentative pour sauver Jésus ou la foi. Jésus n'a pas besoin de moi, ni de quiconque pour se sauver. Il peut répondre de lui-même parce que la vérité peut répondre d'elle-même... et c'est elle qui nous libère" (Jésus avant le Christianisme, ed. Ouvrières, 1979, Paris in Introduction, p. 7) Eh bien! Durant toute une semaine, juste après Pâques, j'ai pu retrouver Jésus lors d'une retraite précieuse, en écoutant, les yeux, les oreilles et le cœur grand ouverts, un homme, et par miracle un théologien (!) nous parler du "Fils de l'Homme". Jésus aujourd'hui! Je sentais que toutes les longues années d'étude de ce théologien étaient comme distillées en un langage compréhensible, simple, accessible à tous, à moi itou! Le langage des paraboles de Jésus! J'ai réfléchi. Pourquoi ne pourrait-on pas écrire des paraboles annonçant un monde meilleur à partir de notre actualité, ici en Europe, en Suisse, aujourd'hui? Des paraboles qui cherchent et nous aident à découvrir le sens de notre actualité, quelle soit locale, régionale, nationale, mondiale. Ces exercices, je crois, nous aident à prendre les signes des temps au sérieux et de les interpréter avec l'esprit de Jésus en nous. Pour agir. Jésus, dit l'évangéliste Marc 4:2, montait dans une barque au bord du lac de Tibériade par exemple, et là, "il enseignait les gens en racontant des paraboles". Tout le contraire de grands prêtres et des docteurs de la loi! Et Oh! Miracle, compris par les gens de tous les jours! Tous émerveillés, étonnés, réconfortés ou, c'est selon, fortifiés, stimulés, mis au défi et libérés! Ou encore, méfiants, jaloux, peureux, négatifs. Hier, le 1er mai, des écoliers chantaient un refrain: "C'est le monde à l'envers"! Oui, les paraboles de Jésus, c'est le "monde à l'envers". C'est ce que nous essayons de construire: un autre monde, une autre église selon Jésus. Mais confronter "le monde à l'endroit", quelle audace! Les racines pourtant de cet autre monde existe déjà puisque ce sont les racines, les "grassroots", les petites gens. J'ai ressenti un choc lorsque, de retour d'Afrique du sud, je prenais part à la rencontre d'activistes suisses qui soutenaient des projets dans les missions. Je prononçais assez régulièrement le mot de "grassroots" lorsque, irritée de m'entendre, l'animatrice a déclaré en allemand: "Grassroots bei uns existiert nicht". La sève monte pourtant des racines...??? Justement, les paraboles que Jésus raconte transmettent la sève de sens, de lumière, d'énergie parce qu'on commence à prendre conscience que Dieu est toujours en train de construire. Et que c'est Lui qui est aux commandes même quand tout croule. Le paraboles m'aident à prendre conscience qu'Il est aux commandes, aujourd'hui, et que nous pouvons voguer ou naviguer dans la tempête...avec notre espérance sans illusion! Dans le livre "Jésus today", p. 54, Orbis books, Albert Nolan actualise la parabole du bon Samaritain, (Luc 10: 30 – 37). Les acteurs: le juif dépouillé et blessé par des brigands, laissé pour mort au bord du chemin, un prêtre juif passe, pressé, un lévite passe, pressé. Voici le samaritain méprisé et hérétique et païen selon les juifs qui arrive, s'arrête et reconnaît un frère car il est dans le besoin! Les contemporains de Jésus ont dû être choqués. Afin d'apprécier l'impact de cette histoire sur ses contemporains, nous pourrions actualiser cette histoire « Un soldat chrétien, en Irak ou en Afghanistan ou ailleurs, est dépouillé, battu, blessé, il gît quelques part au bord de la piste ensablée. Voici qu'arrive l'aumônier militaire qui jette un coup d'oeil et passe outre car il est pressé, puis arrive une aide de camps qui arrive, jette un coup d'oeil mais il passe outre car il est pressé. Enfin un musulman fondamentaliste passe par là, il voit le blessé. Pour lui, l'homme dans le besoin n'est plus ennemi, il est un frère qui a besoin d'aide. Il l'aide et le remet sur pied aussi bien qu'il peut. (voir Luc 10:30-37) Je prie pour que les écailles me tombent des yeux, que mes préjudices soient mis au défi de ma volonté. Pour cela, je prie que l'esprit de Jésus me convertisse au jour le jour. (je n'ai pas voulu souligner, mais ne peut annuler, veuillez m'excuser, cmj) |