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vendredi, avril 10, 2009
Vendredi Saint Je me permets ce partage d'une expérience de vie personnelle. En fait, c'est une expérience de mort, celle de mon frère Jean, ce vendredi saint à l'heure précise où j'écris, il y a 5 ans. Jean et Jésus, je les confonds, dans la vie, dans la mort et, à cet instant « hors espace temps » dans la plénitude du moment présent. Je ne veux pas m'étendre, aujourd'hui, sur les interminables textes liturgiques soigneusement préparés et exécutés, ni sur l'adoration (sic) de la croix, du bois où Jésus mourut et qu'on nous demande d' embrasser! » Pour beaucoup, pour moi, s'abandonner à l'Amour qui nous unit dans la mort lumineuse de bonheur qui nous a fait vivre dès notre naissance est le sens de ce jour. Le mystère pascal, un passage vers la liberté radicale. (Paul disait: « Qui me délivrera de ce corps de mort? »(Paul aux Romains 7:24) et plus proche de nous: « Ce corps qui fut pétri du limon de la terre Fleurira comme un lys pour Votre éternité. » Geneviève DUHAMELET. Jésus ni mon frère Jean n'ont le monopole du « vendredi Saint ». A l'heure où j'écris, des personnes humaines meurent, de faim de pain partagé réservé aux repus. Là est le mystère. Et le défi impossible à relever par la seule évocation du mystère pascale. Un défi qui exige l'analyse des racines de l'injustice économique, car la lutte est intégralement liée au mystère pascal. Jésus, Jean et l'espèce humaine meurent au cœur de cette lutte enceinte de vie. Je me permets de partager la souffrance au cœur de la vie chantée par Aimé Duval, SJ. http://www.sjmex.org/procura/audio/aime_duval_concierto_1959/il_na_pas_eu.mp3 Et Jésus, Jean, comme des millions d'autre n'ont jamais connu le mensonge. Quand on a faim et soif de justice on ne ment pas, on cherche et on chemine. Souvent pourtant dire la Vérité et faire la Vérité nous plongent dans le mystère pascal: http://films7.com/videos/guy-beart-la-verite "Un cimetière ne nous attriste que parce qu'il est le seul endroit du monde où nous ne retrouvions pas nos morts. Partout ailleurs, nous les portons avec nous. Il suffit de fermer les yeux pour sentir ce souffle contre notre cou et, sur notre épaule, cette main fidèle." (in "A la place du Mort", chez B. Campiche, auteur: Gilbert Salem) |