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samedi, avril 04, 2009
« Seigneur, donnez-moi seulement, sur mon opacité, mon absence, mon vide, Seigneur, ah laissez seulement tomber comme derrière le char de la moisson on laisse à glaner à ces gens de peu qui n'ont su amasser nul bien, laissez jusqu'à moi, Seigneur, tomber un peu de Votre lumière » Jean-Paul de Dadelsen Demain, et jusqu'à Pâques, les cérémonies religieuses, dans les églises catholiques au moins, seront multiples, longues. Des lectures, des prières répétitives, des amen. Et puis, après Lumen Christi dans la nuit, un alléluia. Je ne sais pas comment cela se passait à la synagogue au temps de Jésus: « La Pâque Juive (Pessah ou Pesah) commémorait la libération du peuple juif de l'esclavage qu'il subissait en Égypte, tel qu'il est relaté dans le livre de l'Exode ». Les Hébreux sont sortis d'Egypte après 400 ans d'esclavage. Donc six jours avant la Pâque juive, Jésus se rend à Jérusalem. On le connaît après trois années vécues au milieu des gens. Les nouveaux esclaves (des romains et des Chefs des Prêtres et de la synagogue) veulent l'avoir en tant que libérateur, et les autorités se sentent menacées et veulent sa mort. Mais Jésus n'est pas politicien dans le sens d'un pouvoir qui gouverne, Il est un frère dans le sens familial « du plus grand bien pour tous ». Dans une lutte de libération c'est difficile de faire la distinction entre les deux: le politicien et le frère. Les gens crient donc « Hosanna » qui ne signifiait pas un cri de joie et de victoire, mais qui était un appel: qui veut dire littéralement: « sauve donc ! ». « Aide-nous, nous avons besoin d'un leader qui soit aussi l'un de nous, un frère, un rassembleur ». Jésus savait, il connaissait les siens et les siens le connaissaient... en partie! Mais citons simplement Mathieu 21:1-11: « Quelques jours avant la fête de la Pâque, Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent à Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples : «Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Et si l'on vous dit quelque chose, vous répondrez : 'Le Seigneur en a besoin, mais il les renverra aussitôt.'» Cela s'est passé pour accomplir la parole transmise par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d'une bête de somme. Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l'ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s'assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d'autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : «Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, l'agitation gagna toute la ville ; on se demandait : «Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : «C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. » Pas de garde ni de police, ni de papa mobile à verres anti balles. Dieu sait pourtant s'il était en danger, menacé, recherché. La foule (était-elle si nombreuse?) ne s'en rendait pas compte... d'ailleurs, les foules sont trop facilement manipulables. Que d'exemples en notre temps! Jésus sera trahi, arrêté, torturé, jugé, condamné, exécuté! Comme des milliers depuis et jusqu'à aujourd'hui. Des innocents, des engagés. Une femme me disait (son fils était un objecteur de conscience blanc sud-africain: « Jésus n'a pas pu souffrir plus que beaucoup de gens aujourd'hui! » « Notre regard de foi sur la personne de Jésus pendant les jours de sa passion ne doit pas nous amener à nous apitoyer d’abord sur le sort de Jésus. Comme le dit Jésus : « pleurer d’abord sur vous ». Car lorsque nous contemplons Jésus dans son chemin de croix, ce n’est pas d’abord l’injustice de son sort qui doit nous frapper, mais la manière dont Jésus nous ouvre le chemin de la Vie. Nous devons moins nous apitoyer sur les malheurs qui frappent Jésus qu’accueillir la leçon de vie qu’il nous donne dans sa passion. » (Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d. ) Cette leçon de vie, c'est quoi? Des gens autour de moi la vive et me montrent le chemin, des gens de tous les jours, des ramasseurs de poubelles, des caissières de supermarchés, des journalistes, des chômeurs des mal-nourris, des anonymes, de toutes religions, de non religion. Des humains. A nous de voir. Un excellent sujet de méditation. |