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mercredi, avril 08, 2009
Mercredi saint http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR Matthieu raconte à sa manière l’histoire du Judas ; les chefs des prêtres le monnayent afin qu’il leur livre Jésus, son ami. Il s’agit de sous avant tout, jadis comme aujourd’hui. Le coupable pour Matthieu, c’est Judas ! A l’église ce matin le célébrant a eu la bonne idée d’éviter d’en parler. Il parle d’autres choses que je ne comprends pas. Et les « fidèles » restent avec l’image de « judas maudit, qui se suicide », lue en concluant : « Parole du Seigneur ! » Mais dans l’ambiance actuelle, cela sonne étrangement ambigu. Je tombe providentiellement (oui, je crois encore à ces petits clins d’œil de la Providence comme on dit) sur un « éclairage » signé Guy Musy, dans l’excellent dépliant de la COTMEC (Commission Tiers monde de l’Eglise catholique). Je le lis, téléphone à Guy Musy pour avoir la permission de transférer ce qu’il écrit sur mon blog. Il est tout à fait d’accord. Alors voici : NON COUPABLE Dans son message de Nouvel An notre bon Monsieur Merz, président de notre non moins bonne Confédération nous encourageait à développer initiatives et endurance pour traverser la zone de tempête qui se profile à l’horizon. On croyait entendre Winston Churchill exhortant ses compatriotes à tenir bon sous les bombes nazies. Mais, à la différence du premier ministre anglais, notre président ne désigna pas les responsables par leur nom comme si la crise financière et la récession qu’elle génère, avec son cortège de chômeurs, des entreprises en faillite et ses banques en dérout,e était un séisme imprévisible dû à quelques glissements de plaques tectoniques échappées à la vigilance des géophysiciens. A moins que la fameuse « main invisible dont parlait A. Smith se soit fatiguée de diriger l’orchestre du « laissez faire, laissez passer », partition préférée des économistes libéraux. Donc pas de coupables à l’horizon ! Tout au plus, quelques bavures commises par des randonneurs hors-piste, bien incapables de déclencher à eux- seuls l’avalanche. Pourquoi s’en prendre à ce M. Madoff, maître-nageur (en eau trouble !) si sympathique, si galant, si élégant ? Pourquoi serait-il le seul à porter le chapeau de sa gestion désastreuse, alors que des millions d’autres en ont profité avant de réclamer sa peau ? Non. S’il y a « crime », la responsabilité ne peut être endossée par un quarteron de banquiers et d’hommes d’affaires particulièrement véreux. Toute une société a tiré parti – silencieusement – de leurs malversations. Rien ne sert de faire pendre quelques boucs émissaires si on se refuse à amender le système ou, mieux, à le changer ! (Guy Musy) De même pour ceux et celles qui se sentiront encore une fois dégoûtés par les trahisons de Judas et de Pierre face à Jésus ! Sont-ils coupables et sommes-nous tous des Non Coupables de trahison et de reniements ? Un regard d’enfant sur le système institutionnel ecclésiastique et ses ramifications jusqu’à nous, jusqu’à moi, suffit pour montrer l’urgence d’amendements, ou mieux de changement radical du système, selon l’Esprit de Jésus. Jésus le montre le chemin : « Jésus n’a pas fondé une organisation. Il a inspiré un mouvement… c’était inévitable que le mouvement s’organise… Jésus n’avait pas de successeur… le mouvement était multiforme, en fait il était informe, spontané. Son seul point de cohésion, c’était la personnalité de Jésus lui-même… Jésus, ses amis le sentaient, était la charnière de l’histoire humaine. » (Jésus avant le Christianisme, l’Evangile de la Libération par Albert Nolan, Editions ouvrières 1979, Paris, pp. 162, 163) http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=5578 |