KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
lundi, avril 13, 2009
Lundi de Pâques Chaque jour de carême j’ai essayé d’écrire un petit billet dont le but était de permettre à Jésus d’avoir son mot à dire dans notre réalité concrète C’est-à-dire, d’en découvrir le SENS à la lumière de son expérience de vie liée à la nôtre aujourd’hui. C’est une spiritualité contextuelle. Une spiritualité contextuelle, soutenue par une théologie de la libération dont la méthode, celle de Jésus lui-même en son temps, est de chercher le sens de ce que nous vivons et d’y découvrir, si c’est possible : Dieu. L’énorme problème en Occident, c’est l’infranchissable fossé, dirait-on, entre, d’une part, ce que dit, prêche, fait L’Eglise et, d’autre part, ce que vivent les gens qui cherchent un sens à leur vécu, à leur expérience de vie dans l’intégralité de leur personne humaine. Il n’y a pas ou peu de symbiose. Ceci est douloureusement perçu, tout spécialement au moment des « fêtes » : Noël, Pâques. Des liturgies préparées, exécutées par des experts pour une audience de fidèles qui vont répondre « amen » aux textes qui leur sont lus, lesquels ont été scrutés, approuvés. La spontanéité, une exclamation, la manifestation d’un besoin adressé au Créateur, comme le cri des Hébreux : c’est exclu. Souvent, les cérémonies sont un beau « spectacle » (sic). Une saison, et on passe à une autre dans le calendrier liturgique. Un peu comme, dans les supermarchés, on passe de l’opportunité financière des fêtes et saisons pour trouver ce qui se vend avec le plus de profit : les sapins ou les œufs. C’est selon. Ce vécu ecclésial, est devenu routine pour les uns, et source de critiques loyales pour les autres. Où se trouve, dans la liturgie, le vécu dynamique des gens face à Dieu ? Peut-être « Hors des murs, hors du camps … » comme Jésus (Hébreux 13, 12-14). Portant sa honte aujourd’hui (Jesus today, A.N. Orbis books, 2006). Deux hommes - http://arts-cultures.cef.fr/livr/livrpast/lpastx25.htm- - Les voyageurs sur la route d’Emmaus Ils ne font pas partie des douze, ces deux-là. Ils rencontre un autre voyageur et la conversation s’engage. Ils parlent de quoi ? Des rumeurs au sujet de ce Jésus. Que se passe-t-il au juste ? Des rumeurs courent. Cet homme était si proche des gens de la rue et des chemins de traverse qu’il était connu par « ceux qui marchent et qui sont perdus…». Il est tard. On a faim. On s’arrête à la première auberge pour manger quelque chose en continuant la conversation. Le partage des expériences de vie et du pain sont une seule et même chose. Cela revigore. Ils trouvent un sens à leur confusion et l’étranger disparaît. Il ne reste que le SENS découvert dans la communion des trois. Cela m’est arrivé souvent, ces rencontres inattendues sont autant de communions avec le ressuscité, en cheminant. http://www.pointkt.org/index.php?option=com_content&view=article&id=122:sur-le-chemin-demma&catid=22:fiches-bibliques&Itemid=37 Ils continuent la route dans la nuit car le travail les attend, la famille, les enfants, la société ; ce lieu, Jésus le nomme « Galilée ». Dans le blog de Pâques, j’ai dit que c’était sur ce lieu de travail que Jésus les attendaient pour construire une société plus humaine, plus unie. Ensemble. Nos Galilée ? Moi, où je me trouve sans l’avoir voulu Vous, là où vous travaillez pour gagner votre vie et participer à l’amélioration de la vie sociale en ce temps de récession Dans nos fermes agricoles A l’école À l’hôpital A la rédaction d’un journal, à la production d’articles A enfanter des enfants et à en prendre soin A enterrer nos morts A faire des vacances A faire de la politique ………………………. A préparer la soupe et le pain quotidien A continuer la route. La longue, longue route ! entre ombres et lumières jusqu’au bout. ENTRE LES OMBRES ET LA LUMIERE Paroles: Jean Debruynne Entre les ombres et la lumière, Chacun de nous risque un chemin. L'un va devant, l'autre derrière, Mais si nous unissons nos mains, Si nous portons ce monde lourd, Chacun son pas, chacon son tour, Nous pourrons voir naître le jour. Nous marchons tout le long des nuits, Nous allons d'errance en errance Franchissant les gués de l'ennui Pour accueillir nos différences: Nous sommes tous gens de couleurs. Nous venons tous de nos passés, Nos mains sont toujours un peu sales. C'est que nous avons traversé Tant de vieux mondes en cavale: Nous sommes tous gens d'un passé. C'est quand il fait si froid dehors Que dedans nos soleils brûlent. Main dans la main et coeur-à-corps Le gel et la faim nous stimulent: Nous sommes tous gens de désir. Nous avons le coeur en jardin Avec des rosiers de poètes. Chacun de nous est un chemin Chacun de nous est un prophète: Nous sommes tous gens de la paix |