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mercredi, avril 29, 2009
Le passeport J'écris dette petite réflexion à chaud ce soir parce que, citoyenne parmi les autres, le passeport me concerne, et que l'avenir du passeport et de mes frères et sœurs suisses européens, planétaires me concerne! "On est responsable de sa rose!" C'est ma prière ce soir. JE le porte afin de passer une frontière. On admet donc les frontières qui deviennent de plus en plus des murs infranchissables et menaçants. Frontières pour sortir du pays et pour y revenir. Ce soir je regardais Infrarouge avec un groupe de personnes aux opinions, réactions aussi variées et manifestées que celles des protagonistes qui débattaient sous la baguette adroite de Esther Mamarbachi. Madame la conseillère fédérale a parfaitement géré sa partie. Elle a maintenu ce qui était rapporté dans le Matin.ch : «Sans puce, le passeport ne vaut pas plus qu’une carte d’étudiant», elle ne l’a pas affirmé de cette manière, mais elle suivait ce chemin-là. Poliment, quasi spontanément. A l’occasion, comme une skieuse slalom à l’aise et qui arrive à bon port. Je sais que je vais voter NON. Les raisons données pour le NON par le jeune homme dont les parents avaient été fichés, je les partage. Mais j’ai une expérience de vie, en Afrique du Sud encore, de la signification d’un passeport. Durant le temps de l’Apartheid – et l’Europe sans s’en rendre compte prend le relais de l’Afrique du Sud en la matière – mon passeport d’européenne sud-africain ne me posait pas de problème. Mais pour la majorité au milieu de laquelle je vivais, c’était des outils de contrôle, d’exploitation, de domination, de discrimination raciale qui rongeait l’infinie patience des NON-blancs en l’occurrence. On nommait de passeport : DOMPASS ! Le passeport-idiot. Obligation de le porter sur soi. Je pourrais écrire des pages sur la dynamique alias dynamite potentielle qui faisait de l’être humain : un bout de papier à produire sur demande. Tous les détails y sont sans oublier la race, l’ethnie, ou le mélange des deux, le lieu de résidence pour des personnes toujours fugitives, en recherche de travail et de pain ! En Europe, ici à Bulle, dans le Canton de Fribourg et en Europe : que pensent et que ressentent les sans-papiers et sans domicile fixe ? |