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samedi, mars 28, 2009
Relations de Jésus avec les enfants et les femmes Il faut dire que la vie était et est encore une affaire d'hommes, à la synagogue, à l'Eglise et ailleurs. En Palestine la femme est un danger et une source de péché pour l'homme! Les enfants n'ont aucun statut. Au grand scandale de ses contemporains, Jésus joue avec les enfants, il les prend sur ses genoux, il montre les petits enfants en exemple aux orgueilleux et dit: « qui est le plus grand dans la famille de Dieu, donc la famille humaine doit se convertir et ressembler à un enfant. » Jésus « chemine en faisant du bien ». Il est toujours en route. Jésus est suivi sur les routes poussiéreuses de Galilée par un « petit groupe hétéroclite composé d'hommes mais aussi de femmes. Il vit avec elles, leur enseigne la Torah et en fait ses disciples. Les femmes, dont Marie-Madeleine, qui est la plus proche de lui, l'accompagneront jusqu'à la croix, puis au tombeau, alors que les hommes le trahissent et s'enfuient. Qui était vraiment Jésus, et ces femmes, qui sont-elles ? Quelle est la nature des relations entre elles et ce «rabbi» de Nazareth ? Didier Long a enquêté sur ce mystère et montre que, sans ces femmes, le message de Jésus aurait tout simplement disparu, enfoui sous la poussière de l'histoire. Sans elles, nous aurions perdu notre mémoire. Nous avons du mal à nous imaginer aujourd'hui le scandale que fut, pour ses contemporains, le rabbi qui marchait avec des femmes sur les routes poussiéreuses de Galilée. Qui étaient-elles ? Certaines étaient riches, d'autres étaient de mauvaise vie, la plupart avaient été guéries au plus profond de leur corps par le Maître qu'elles chérissaient, aucune n'était accompagnée de son mari. Jésus partageait avec elles - à égalité avec tous ses disciples - sa vie, ses repas, ses prières, ses enseignements. Une relation égalitaire entre un homme et des femmes, tout simplement impensable dans le monde patriarcal méditerranéen du Ier siècle. Marie de Magdala, le «leader» de ces femmes. Ce livre tente de comprendre ce fait largement occulté par le christianisme, mais dont témoignent les Évangiles : le rabbi Jésus avait une relation très particulière avec ses compagnes. Il acceptait, ce qui était impossible selon les usages de l'époque, de se laisser toucher par des femmes «impures». On voit Jésus comme quelqu'un d'austère, tel Jean-Baptiste au désert... Mais non, « Jésus était complètement humain, tellement humain, dit le théologien Edward Schillebeeckx, qu'Il est Dieu! » Au cours d'un repas il accueille la « pécheresse au parfum», aux yeux de tous, face aux « gens bien » qui l'avaient invité... pour voir! » Même si je n'adhère pas à tout ce qu'écrit Didier Long, le passage cité ci-dessus rejoint la pensée et les écrits d'Albert Nolan, op, dans « Jésus avant le Christianisme et Jesus Today ». Les femmes dans la société, dans les religions, dans l'Eglise catholique aussi, ont un long chemin à faire pour se libérer et faire respecter leur dignité en tant que personne égale à l'homme. Il en est de même pour les Sœurs. Il faut être prêt (e) à payer le prix de cette lutte aux rapports de force inégale - puisque cela se passe au sein d'un système créé et géré par des hommes. Mais nous cheminons. Jésus à eu l'audace de dire: « Je suis le chemin ». " Suivez le chemin. Chantez en marchant. C'est ce que font les voyageurs pour alléger leur fardeau [...]. Chantez un chant nouveau. Ne laissez personne venir vous seriner les vieux refrains. Chantez les chansons d'amour de votre pays [...]. Comme chantent les voyageurs, et ils chantent souvent la nuit. Tous les bruits qu'ils entendent alentour sont effrayants. Mais ils chantent même quand ils ont peur des bandits. " (SAINT AUGUSTIN, Enarrationes in Psalmos, 66, 6.) |