KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
mercredi, mars 04, 2009
L'Histoire L'Histoire raconte le passage des peuples sur terre. Il y a l'Histoire écrite et l'Histoire orale racontée comme en Afrique par exemple. A l'école, notre régent nous a transmis sa passion pour l'Histoire , par exemple la construction et l'ouverture du Canal de Suez, de Ferdinand de Lesseps et des pays d'Outre Jura! Le contenu de la grand Histoire devrait être les petite histoires des gens de la base nous disait-il. Ce n'est souvent pas le cas. « Notre Histoire, écrit Albert Nolan né Afrique du Sud, est une Histoire de conquêtes militaires, de grandes civilisations, de découvertes et d'inventions inimaginables. Mais cette Histoire-là, dit Albert, cache les horribles souffrances humaines qui lui sont inhérentes et ne sont pas perçues comme ayant une signification historique! » Pourtant l'histoire des vaincus, colonisés, humiliés, asservis, l'histoire des femmes, enfants , jeunes et vieux est précisément l'étoffe de cette Histoire avec un grand H. Mais les vainqueurs écrivent l'Histoire! Les pyramides et les esclaves d'Égypte, les génocides des premiers habitants (Amérique latine) par les « conquérants chrétiens civilisés » qui racontent les histoires des victimes de la grande Histoire? Puis, la Révolution industrielle et l'exploitation des travailleurs dans les fabriques, les mines! Aujourd'hui, on serait tenté de dire qu'on soulage certaines souffrances, mais que dire du SIDA, de la famine structurelle? Albert de conclure: « l'accroissement de la population égale l'accroissement de la souffrance pour le plus grand nombre! » Il n'en reste pas moins qu'un signe des temps, aujourd'hui, est la prise de conscience de la souffrance des gens et la volonté de soulager, voire de faire disparaître les causes de la souffrance. « Abolissons la pauvreté »! En l'an 2000, 189 États membres de l’ONU se sont engagés à diminuer la pauvreté de moitié dans le monde jusqu'en 2015 . Par exemple, en Suisse romande de grands efforts sont faits sans éclats médiatiques. Exemple: http://www.lafree.ch/details.php/fr/stop_pauvrete.html?idelement=548 http://www.editionsquartmonde.org/rqm/document.php?id=1088 La souffrance passée et actuelle est aggravée par le sentiment d'impuissance. « On n'y peut rien. On ne ne peut s'en sortir ». On est parfois soulagé par des amis, des bénévoles mais si le système restent en place, le pauvre aussi reste en place! Certaines approches religieuses promettent le bonheur dans l'autre vie. Il est encore possible d'entendre des prêcheurs clamer bible à l'appui, que la souffrance est une punition de Dieu. Pire encore, une certaine théologie de la prédestination nous assure qu'il n'y a rien à faire de notre part pour choisir entre le ciel et l'enfer. C'est réglé d'avance! Il est clair que ceci n'est pas le discours de tous les prêcheurs chrétiens, mais cela reste un élément de l'Histoire des églises. Dieu a été parfois présenté et enseigné comme étant plus sadique que le plus cruel des hommes puisqu'Il peut condamner ses créatures au feu éternel. Dans nos communautés chrétiennes de base (qu'on nomme paroisses en Europe) la prise de conscience de sa propre dignité éloigne les gens de ces système pervers. Nous pouvons réfléchir sur la création de structures qui remplaceront celles de l'exploitation et de la domination. La théologie de la libération le fait depuis des décennies. L'Évangile tout court est une force. C'est l'amour en salopettes. (ma réflexion est inspirée par « Jesus Today », A. Nolan, à paraître en français en juin 2009) |