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vendredi, février 06, 2009
VOTER Selon les pays, le citoyen a le droit et le privilège de voter après quelques années de résidence dans le pays. Depuis que je suis revenu dans mon pays natal, je m’étonne du foisonnement des possibilités d’aller voter ! Je ne manque jamais une occasion d’aller voter… au moins lorsque l’enjeu des résultats est clair, ce qui n’est pas toujours le cas ! Mais je sais, en conscience, que je dois répondre à la confiance que le « Pays » me fait, c’est-à-dire, donner mon avis. Je m’étonne d’autre part qu’un si petit pourcentage de la population vote ! Mon expérience de vie en Afrique du sud, soi-disant démocratique pour ceux et celles de race blanche, m’a fait apprécier la nature d’un suffrage universel. Etant naturalisée, j’avais le droit de vote dans ce pays. Avec beaucoup d’autres Blancs, j’ai boycotté toutes ces occasions de voter parce que nous étions dans une espèce de démocratie partielle basée sur la couleur de la peau. Et que nous étions engagés dans la lutte pour conquérir le suffrage universel. En avril 1994 enfin ! Le 27 avril 1994 donc, j’étais sur la liste des électeurs sud-africains, et je suis allée à Zurich afin de voter pour la première de ma vie « en Afrique du Sud.» C’était le sentiment – et la réalité – d’une responsabilité partagée, d’une communion avec le peuple qui donnait naissance à une démocratie à construire. Il y aura vingt-cinq ans de cela. C’est ainsi, et c’est pourquoi j’apprécie le droit de voter en Suisse et que j’aimerais que le taux de participation soit au moins de 99% ce week-end ! La « libre circulation des personnes », ne signifie pas que tout un chacun vienne dans un Eldorado y faire ce qui lui plaît. Cela signifie que les gens qui viennent en Suisse contribuent d’emblée au bien commun. Et ce devrait être la condition déterminante. Et si le bien commun est bon pour nous, il est bon pour tous ! A condition d’y contribuer en connaissance de cause. OUI, j’ai voté OUI à la « Libre circulation des personnes » et j’espère que le OUI l’emportera. |