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samedi, février 21, 2009
Méditation dom. 22.02.09 Une petite Sœur de plus de 80 années savoure une tasse de thé à mes côtés. On raconte ce que dit la radio: corruption en Chine, aux USA, en Europe, oui, en Suisse, oui, même dans le canton de Fribourg. Les affaires bancaires, la sacrosaint UBS et les autres, la misère de la sacrosainte Église: Ecône niché au Valais tout proche et Williamson qui a 10 jours pour quitter l'Argentine et qui ne s'est toujours pas rétracté, la pandémie du cancer par ici, des morts et des enterrements chaque semaine, parfois plusieurs par jour! La vieille petite Sœur, tasse en main dit de sa voix douce « Tout pète à la fois »! Jamais elle n'avait employé ce mot-là: péter! Abcès crevés. Cela sent mauvais. Mais c'est bon signe! « C'est du trop-plein du cœur que parle sa bouche ». « Pourquoi, pourquoi », il faut questionner: « Pourquoi » jusqu'à ce qu'on découvre la cause radicale de cette dégringolade des sommets hiérarchisés jusque …on ne sait trop où, pas sur un tapis rouge sûrement. Quand même, « Quand des éléphants se battent, c'est l'herbe qui souffre. » Peut-on souffrir davantage que les millions sans grenier ni cave ni compte en banque ni bourse à cordon ni internet ni eau ni pain pour demain! Comment prier le « Notre Père » au Zimbabwe, en Chine, chez les Gens sans terre au Brésil, en Haïti, chez ceux sans toit, jusque dans les replis de notre beau pays? A l'ombre d'un système bancaire dépouillé malgré lui de ses masques et qui entraine dans sa chute: des « fidèles malgré eux ». L'Église aussi peine à faire face à ce que tout un chacun sait ou, pire, soupçonne sans être au clair et se tait! La Hiérarchie peine à donner la parole aux fidèles saturés de questions, elle peine à ouvrir pour une fois ses oreilles et ses yeux – et son cœur – elle peine à se convertir au peuple de Dieu en route vers un autre monde. Qui ressemble davantage au règne de Jésus qu'à une institution. « Un autre monde est possible », c'est plus qu'un livre (Suzan George) et plus qu'un slogan, c'est une perche que le Créateur nous tend, une chance unique de redevenir humains, entrainés, par Jésus, l'homme divinement humain qui veut que nous soyons des hommes et des femmes debout! Guéris de nos paralysies. Dans les églises catholiques, ce dimanche, 22 février la Bonne Nouvelle de Jésus sera, selon saint Marc 2,1-12 : Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison. Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. » L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. » Elle est merveilleuse, cette histoire: Jésus au milieu des gens dans une maison, il parlait avec eux, il « annonçait la Parole » selon leurs besoins. Mais voici le paralysé porté sur un brancard par 4 amis. Pas moyen d'entrer. Cela dérangerait cette « liturgie ». On ignore l'étranger qui va déranger. On serre les rangs. Mais ces étrangers « flairent » Jésus. Qu'importe l'ordre prévu, on grimpe sur le toit (plat) on y fait un trou, et on descend le paralysé couché sur le brancard. J'imagine la scène dans une de nos églises le jour d'une messe radiodiffusée. Jésus est émerveillé de la foi (le culot dirait-on) de ces étrangers à la réputation de pécheurs. Et Jésus dit: « Pas de problème, tes péchés sont pardonnés » C'en est trop pour les hommes de Lois! Il se prend pour qui? Pour Dieu? Jésus connaît leurs pensées, il dit gentiment: « Pourquoi vos raisonnements? Je suis bien le Fils de l'Homme et je dis à cet homme humilié: Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. » Fou de joie il se lève et va chez lui et les témoins de bonne volonté applaudissent .» C'est rendre gloire à Dieu! « Tan pis pour les docteurs de la Loi! Jésus peut, si nous le lui permettons, changer notre cœur de pierre en un cœur de chair! . (Ez 36, 25-27) Je prie que demain, ce cœur de chair éclaire notre esprit et nous donne la force d'imaginer un monde nouveau, en éliminant les vieilles outres et les vieux tissus râpés des systèmes financiers pour mettre sur pied, patiemment des structures qui permettront « le plus grand bien pour le plus grand nombre! » Utopie? C'est le moment de décision: notre Kairios! Je crois en un avenir meilleur pour tous, même s'il est incertain! |