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mardi, janvier 06, 2009
Une autre semaine de morts et de misères Pendant que le monde regarde ailleurs L’Epiphanie dans la sainte liturgie : faire le lien entre là et ici, entre « en ce temps-là et maintenant ». Un défi. Hier, dimanche, je suis allée « à la Messe », comme on dit. La liturgie de l’épiphanie : les mages, l’or, l’encens, la myrrhe, tout cela est placé dans la « crèche auprès du bébé Yeshuah » qui disparaît derrière les personnages et leurs cadeaux et dans la fumée grise de l’encensoir que le prêtre balance de gauche à droite, de bas en haut en terminant avec quelques envolées circulaires avant de reprendre sa position perpendiculaire, oscillant et fumeux. Je tousse, nous toussons, le petit Jésus est en pierre, Lui, il ne peut pas tousser. Mais qu’en pense-t-il ? Ce n’est qu’une question. La réponse, c’est quoi ? Le service religieux soigneusement préparé se déroule sans faute. Le prêtre, tout entier à sa fonction et avec beaucoup de recueillement, lit l’évangile du jour (Matthieu 2,1-12) et il en donne un commentaire bien préparé… à un moment – que j’attendais – le prédicateur fait le lien, enfin (!) Oui, il lie le présent sanglant de Gaza à la visite de ces éminences à dos de chameaux. C’est précisément dans cette région où la guerre tue en ce moment-ci, que Yeshuah a vu le jour en ce temps-là ! …Comment fête-t-on l’anniversaire du divin Enfant, l’Enfant abattu en ce moment-même ? Aujourd’hui ? Qui sont les visiteurs de marque? Quels sont les cadeaux ? … Les cadeaux : des balles, des boulets, des tanks, des obus, des rockets, des soldats ? Oh ! Pas de Gardes suisses pour le protéger, non, mais des soldats à l’attaque et qui sèment la terreur en plein cœur de Gaza ! Pas d’eau, pas de pain, pas d’étoile. Aucun ange envoyé de Dieu et qui vous fait rêver d’un autre chemin à prendre pour éviter « Hérode » et retrouver un monde meilleur ! Jésus aujourd’hui meurt en direct le jour de son anniversaire … dans son pays natal ! Dans l’après-midi d’hier dimanche également, comme chaque semaine à la même heure, un mail me parvient de Frère Louis, mon ami franciscain qui vit à Bethléem. Il me transmet des fragments ensanglantés du carnage qui l’entoure, résumé en un mot : l’enfer. |