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mercredi, décembre 24, 2008
Retrouver Jésus Après que Jésus fut exécuté, je pense que ses amis, enflammés qu’ils étaient par leur prise de conscience toujours plus profonde que leur ami est "le Chemin, la Vérité, la Vie"» (Jn 14 : 6), ne pouvaient pas le laisser tomber ! Ils allaient prêcher Yeshuah, la Bonne Nouvelle, ils savaient qu’un autre monde est possible et qu’il est voulu par le Créateur ! A eux de faire naître un monde nouveau ! Les disciples de Jésus n’avaient pas le temps de célébrer sa naissance. L’important est qu’Il fut là, même après sa mort ! Qu’importe, pour eux, le Où, le Quand, le Comment… La société de Jésus et de sa famille a des ressemblances avec la nôtre, avec notre monde aujourd’hui, c’est de plus en plus clair selon moi. Les gens avaient l’expérience des chemins tordus, des pouvoirs, des trônes, des dominations, des grands Prêtres, des Chefs de synagogues , des prophètes qu’on tue… les gens de tous les jours devaient courber l’échine, payer des impôts, pire, ils devaient croire ce qu’on leur faisait de croire. A moins d’être mis au rancart, des lépreux, des publicains, de la racaille. Une grande soif de délivrance les consumait ! Un sauveur. Aujourd’hui, ce qu’on oublie de dire dans les Eglises à Noël, et c’est grave, c’est que, alors qu’elle était enceinte, la maman de Jésus chantait avec ferveur et passion le chant le plus révolutionnaire de tous les temps le Magnificat qu’elle savait par cœur, le cantique des pauvres et des opprimés. C’était l’idée première de Dieu, il fallait la concrétiser, cette idée ! Tous devaient s’atteler à cette tâche, y compris l’enfant qu’elle était en train d’enfanter. Pensez ! Jésus avait de qui tenir si son géniteur est le Dieu créateur ! Lui qui était sans doute l’auteur des paroles et de la musique du Magnificat ! Je ne doute pas un instant que Marie et Joseph, qui étaient des humbles mais pas des mous, se sont mis à chanter en soignant leur nourrisson sur la paille : « Notre âme magnifie le Seigneur parce qu’Il est plus fort que les puissants de ce monde Il est proche des petits Il bouleverse l’ordre social du monde. » Ainsi dans cette étable, le contexte d’humiliation permettait à notre adorable Créateur de poursuivre son œuvre de création qui paraissait avoir raté au premier essai! Quel défi pour Jésus ! Avec cet enfant c’est l’embryon d’un monde à l’envers, un renversement total qui naît. « Dieu a renvoyé les riches les mains vides, et il a élevé les humbles.» « Il faut qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en plénitude ! Jn 10 :10 ». Il va le faire en direct, mais pas par magie, c’est pas un cadeau. Non ! Le Royaume se construit dans les larmes et dans le sang par la force de Son énergie et de Sa Vie chez les pauvres, assoiffées et affamés de tous les temps. Je ne peux résister à l’envie de partager avec vous ce qui suit : « Jean-Sébastien Bach : Oratorio de Noël (BWV 248) : L'œuvre est composée de six cantates. C'est la naissance dans un squat venteux en pleine campagne, d'un enfant juif et palestinien, futur agitateur révolutionnaire qui choisira le camp des pauvres, des SDF, et combattra toutes les formes de discrimination… Mais la joie est générale et la musique de Bach est magnifique. Ca se terminera mal pour lui, (Jésus) comme nous le verrons dans la « Passion selon saint Matthieu ». Paule du Bouchet (192 pages, nombreuses illustrations, Editions Découvertes Gallimard. )Pour en apprendre davantage, il faut lire ce petit livre vivant et solidement documenté. (J’ai résumé, cm). Avec la théologie du Magnificat natal, et sa résonance en mon cœur, je trouve la force de « faire avec » les cantiques doucereux, souvent niais, parfois drôles, qui endorment les chanteurs et les auditeurs (pas tous bien sûr). Bon anniversaire, Jésus, et essaie de compter sur notre faiblesse pour construire ton royaume ! |