KATUTURA


mardi, décembre 30, 2008
 


J’ai fait un rêve et je me suis réveillée en souriant

Je voyageais en train. La beauté du paysage, le rythme des roues lisses sur les rails, l’amitié discrète des passagers somnolents tempéraient le frémissement frileux des quelques flocons perdus papillonnent entre ciel et terre car on était en plein hiver. Le train entre en gare impassiblement, et j’arrive à la maison.
- Y avait-il des contrôleurs dans les wagons ?
- Pour quoi faire ?
- Tu n’as pas entendu : « Présentez tous les billets s’il vous plaît ! » ?
Contrôleurs et billets ne faisaient pas partie du voyage, ni de mon rêve.

Un peu comme Jésus l’aurait souhaité pour les hommes engagés à vie dans la traversée de notre minuscule planète, notre maison de transit.
2008 – 2009

Voyageurs d’une année à l’autre, les titres de voyages sont inconnus, superflus. Nous sommes en compagnie de Celui qui ne met aucune condition à son amitié pour ses compagnons de voyage tout au long de notre irréversible traversée. L’Amour inconditionnel !
« Aimer signifie ne jamais devoir demander pardon » (“Love means never ever having to say you’re sorry”, in Love Story, Erich Segal,
http://mlle-libellule.livejournal.com/11684.html

« L’amour de Jésus est inconditionnel.»


Il le proclame. Il le vit. Il libère ses fellow-voyageurs : pas de titres de voyage, pas de contrôleurs. Il prend au sérieux la dignité de chaque personne.
C’était sans compter avec la « faille » de notre création commune inachevée et trop souvent inavouée… comme à Gaza en cet instant même.
Le rêve de ce matin ne germe-t-il pas du souhait de Jésus d’avant l’origine ? Qui fit rêver Isaïe « Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau…, un petit enfant les conduira… la terre sera remplie de la connaissance de Dieu comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. » (Is 11 : 6-9)
Le train repart et nous continuons la traversée jusqu’à la halte prochaine !
Bonne route !