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mercredi, octobre 29, 2008
Nourrir les banques affamées … le retour du Zimbabwe Ma consœur s’est énervée devant l’écran étalant en détails les fluctuations des Bourses: « On veut absolument nous faire croire que c’est la fin de tout ! » Nous faire croire quoi ? Qu’il faut absolument recapitaliser les banques « dans l’intérêt des contribuables » même s’ils y perdent d’abord ! Darius interrogent ces « experts qui font peur en rassurant ! Qu’il faut bien réfléchir avant de priver les patrons de leurs millions! On pourrait perdre leur efficacité ! J’ai compris son ras le bol de ma compagne, mais je suis restée coite ! Quelle alternative ? Penser à qui, à quoi pour se « divertir du cauchemar à venir… et qui tarde… !? » Tellement centré sur cette récession annoncée, on en devient morose, on prie sans y croire, on vivote, on pivote, on parlotte. De quoi sera fait demain ? C’est presque contagieux, cette atmosphère diffuse de l’inconnu, de l’insécurité… « Ils veulent absolument nous faire croire ». Même jour : ma consœur revient d’une visite en Afrique australe, plus précisément du Zimbabwe. Elle me contacte immédiatement, elle communique: « je suis de retour … (je connais tous les endroits visités) avec un cœur brisé et pourtant heureux ! C’est exactement ça l’Afrique et c’est exactement ça, le Zimbabwe. Un cœur brisé lié à un cœur heureux. Au sommet de l’échelle : les pouvoirs et les dominations, Mugabe-la-marionnette qui danse au gré des ficelles policières et militaires internationales. Au bas de l’échelle, les gens, l’espèce humaine, la plèbe, surplus people ! Elle agonise, elle survit à peine, elle espère encore, elle espère toujours, elle est brisée et, insoutenable au regard, incroyable, elle sourit ! OUI. Elle n’a ni actions en banque, ni peur de la récession, elle n’a plus peur de rien, pas même de la mort ! Comme Jésus identifié à ceux « qui ont faim et soif de justice », cette petite graine meurt. La mort aura-t-elle le dernier mot ? Ma consœur ne le croit pas et moi non plus ! Nous devons le dire ! « Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront » (Lc 19, 40). Eux, c’est qui ? |