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mardi, octobre 21, 2008
L’Apocalypse ou Livre de la Révélation de Saint Jean J’ai eu la chance de réfléchir sur l’apocalypse, samedi et dimanche, 18 et 19 octobre, avec 25 personnes intéressées. Il y a une quarantaine d’années en Afrique du Sud, « l’Apocalypse de Saint Jean - avait décrété notre aimable animateur à cette occasion - est « a science fiction ». Un livre de science fiction, à la fois prophétique et symbolique » d’un « No future event », un événement dans les nuages» disait-il. C’était durant une semaine d’étude sur le message de la Parole de Dieu dans notre combat pour se libérer des chaînes de l’apartheid. L’apocalypse nous intéressait moins que l’Exode et la reconquête de la Terre des ancêtres. Science Fiction. En bandes dessinées, en cinéma, en jeux vidéo, la science fiction permet un voyage hors pistes, des émotions fortes entre le quotidien et la fantaisie. Les histoires de science-fiction profanes d’il y a un demi-siècle sont aujourd’hui une réalité, par exemple « faire du tourisme dans l’espace si on en a les moyens ». Je n’ai jamais été attirée par un bouquin « science fiction ». Perte de temps ? Je ne pense pas puisque je lisais et relisais des contes de tous les pays, et que je n’ai jamais pu croire que « Winnie the Pooh » et son monde, son miel, ses forêts n’étaient que pour enfants! Mais voilà que, dans les années ’80 j’entends parler de E.T. l’Extra-terrestre ; j’ai envie de le voir. E.T. me fascine ! C’est plus qu’une histoire fantaisiste, c’est la rencontre, l’amitié, l’amour entre celui qui vient d’ailleurs, son apparence n’est pas la nôtre, mais son cœur et le nôtre, c’est tout UN. Les grandes personnes ne comprennent pas. Au fond, ce n’est pas de la « science fiction proprement dite que met en scène Stephen Spielberg, E.T., c’est un clin d’œil de l’univers et de son créateur. Je me suis sentie identifiée à E.T. lorsque, de son long index, noueux et décharné, il montre le ciel noyé dans ses yeux de naufragé et dit : « MAISON » ! Nous, ce mardi, continuons notre chemin dans les clairières d’un automne cuivre et or, aussi à travers les grassroots des pays où les habitants n’ont ni compte en banques ni même le pain quotidien, avec les gens de tous les jours, nos frères humains, notre voisin le plus proche comme le plus lointain… pendant que les avions privés sillonnent le ciel emportant les hyperactifs de Paris à New York via Bruxelles pour trouver quelques combines absolument indispensables pour sauver le CAPITAL troué ! Atmosphère d’apocalypse ! De panique contrôlée, dirait-on ! Si tous ces « grands » chefs tour à tour angoissés, rassurés par les milliards trouvés pour « boucher » le TROU qui les fait trembler, s’ils oublient les ventres qui crient famine aux USA, dans les banlieues françaises, mon Dieu partout où règne l’injustice ! En Suisse aussi ! Alors la terre desséchée, vide de son contenu d’humus de vie, s’endormira. Un jour les empires seront juste un peu de poussière qu’emporte le vent et la sève remontera des profondeurs, de l’humus revenu ! Oh ! l’herbe des prés, l’herbe tout court, reprendra ses droits, les petites gens, les grassroots justement, le ras des pâquerettes s’éveilleront du cauchemar et la terre redeviendra une mère, une maison. La faim, la soif apaisées par la VIE. MAISON au-delà pour E.T. et MAISON en deçà pour nous. Voilà le résultat, dans ma pensée ( !) de ce week-end de réflexion sur le Livre de la Révélation de Saint Jean ! (E.T, l’extra-terrestre (1982) de Spielberg) http://www.decitre.fr/gi/27/9782747005227FS.gif |