émerger du sommeil la tête légère, ouvrir les yeux l’étoile du matin pâlit, discrètement elle disparaît, s’en va le jour paraît, timide, gris bleu rosé surgit de l’envers des Gastlosen les allume légèrement le pinceau de l’Artiste effleure les aiguilles des sapins les ombres timides s’effacent le soleil passe les sommets souple, irréversible comme l’onde de notre Léman frémit, sourit un filet de rêve, mon rêve, s’effrite la Gruyère s’étire comme le chat de maison et miaule… roucoule la terre soupire, respire l’air frais du jour naissant sur ma couche j’en rougis de bonheur la vie appelle, d’où vient la voix ? elle revient, revient encore elle m’appelle par mon nom c’est donc qu’Il m’aime à ce point patient, persévérant… Il, c’est Lui
« Me voici ! Parle Seigneur…j’écoute » (1 Sm 3,9.10)
Cette Bonne nouvelle, l’annoncer sur les toits avec la fougue du jour tout neuf Lui, Il nous aime