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samedi, septembre 20, 2008
Méditation dominicale 21.09.08 L’idée de l’espace et du temps m’intrigue. Pourquoi notre adorable Créateur, ayant imaginé, donc créé, les minuscules créatures que nous sommes, pourquoi nous avoir placés dans l’espace et le temps ? Obligés que nous sommes à sans cesse bouger d’une place à l’autre et tout le temps à court de temps ? Il aurait pu imaginer autre chose. Quoi par exemple ? Le « Hors espace temps » ? J’imagine qu’en s’introduisant Lui-même, divine particule à l’origine du Big-bang, dans l’espace et le temps, Il fait dès lors partie de l’espèce humaine, et circule comme toi, et moi dans les méandres de l’espace et du temps. Depuis le jour où, accroupie sur un tas de foin tout sec, je faisais les yeux grands ouverts, le tour du monde au-delà du « gros Fritz des Rangiers », la question du « hors espace temps » m’intrigue (voir la note du blog « Katutura », dimanche, décembre 30, 2007). Cette expérience enfantine m’a donné du fil à retordre à l’école qui nous éduquait à la ponctualité, l’exactitude, le calcul, les chiffres, les poids et les mesures ! Il me semble que Jésus comprend cette difficulté, et un grand nombre de personnes aussi, elles qui sont prises, pour survivre, dans des systèmes qui ne pardonnent pas. Par exemple, Wall street tremble et le monde entier tremble. Avec raison. Dans cette confusion financière voici que demain dimanche, l’Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (20, 1-16) sera lu dans les églises. J’appréhende d’en devoir écouter l’interprétation par le « prédicateur ». La Bonne Nouvelle de Jésus est tellement actuelle lorsqu’elle n’est pas édulcorée. (http://home.nordnet.fr/~lhamain/DAORD25.htm) Jésus parle du « royaume de Dieu » comme d’un domaine, d’un vignoble où, selon les saisons, il y a beaucoup à faire. Il faut des bras et des mains pour vendanger. Nos vignerons du Lavaux, du Valais en savent quelque chose ! Il faut vendanger vite et bien pendant qu’il est temps. Selon Jésus, le vigneron a besoin de journaliers et il les embauche dans l’ordre d’arrivée. Ceux-ci travaillent dur et ont droit à la paye. L’intendant, sur l’ordre du patron, commence par payer les derniers venus, donc inversement à l’ordre d’arrivée. La paye (disons aujourd’hui, chez nous, 80 francs pour la journée, repas compris) est la norme pour nourrir la famille pour un jour. C’était ainsi convenu avec le maître Vigneron. Les derniers arrivés qui ont bossé une heure reçoivent 80 francs et ceux qui ont bossé huit heures reçoivent 80 francs et s’étonnent, pire, ils ronchonnent et ont l’honnêteté de confronter le patron et de dire ce qu’ils ressentent : « Le poids du jour et de la chaleur » la fatigue, ne mériteraient-ils pas davantage ? On les comprend… et je me serais sans doute insurgée comme eux. Incidemment je viens d’évoquer cette parabole autour de moi dans la maison et même hors des murs de la maison et tous disent : - ce n’est pas juste ! - mais c’est pourtant l’idée que Jésus veut partager avec les gens qui iront dans les églises demain ? - les curés vont bien expliquer cela … - quoi, cela… ? - Jésus ne dirait pas ça aujourd’hui ! - Pourquoi ? - Les temps ont changé… Ma méditation se poursuit, laborieuse, en plaidant que l’Esprit de Jésus m’éclaire : « Est-ce que les temps ont changé, est-ce nous avons changé ? » Si oui, dans quel sens ? Est-ce que c’est impossible aujourd’hui de prendre Jésus au sérieux ? Comme pour répondre à notre confusion Jésus conclut aujourd’hui exactement comme hier : - Vas-tu regarder avec un oeil mauvais parce que moi, je suis bon ? - Ainsi, les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers… Quelle réponse lumineuse et quel défi ! Oui je me souviens qu’en Afrique du Sud, nous nous encouragions les uns les autres : « La beauté est dans l’œil de celui qui regarde » et « le mal est aussi dans l’œil de celui qui regarde ». Quant « aux premiers qui seront derniers et vice versa », rien de plus menaçant et rien de plus consolant selon qu’on se trouve au sommet de la hiérarchie où sous le dernier échelon. Cela, Jésus l’a affirmé. Pas pour faire plaisir aux uns ou effrayer les autres…simplement parce que c’est la logique des choses pour assainir la faille de la création « Espace temps » par l’action de la Bonne Nouvelle de Jésus aujourd’hui. « Selon nos critères humains, Jésus était un raté. Il n'avait aucun diplôme, aucune éducation. Il n'a pas fait carrière. Durant les trois dernières années de sa vie d'adulte, il n'avait même aucun salaire, et donc très peu d'argent. Il vivait de dons. Il mendiait. Pas de coquette maison, ni de moyen de locomotion confortable. La plupart du temps il dormait à la belle étoile et se déplaçait à pied. Pas non plus de gens haut placés parmi ses amis, pas de relations dans le domaine de la culture, de la politique ou du monde des affaires. On le considérait comme un lunatique et un criminel. Il n'avait même pas la côte parmi les gens de son pays, de sa ville natale. Quand il avait prêché dans leur synagogue il avait failli se faire lyncher ? Dans tous les critères selon lesquels nous mesurons habituellement le succès de quelqu'un, la vie de Jésus était un échec sur toute la ligne. » http://www.homelie.biz/article-22743487-6.html |