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mercredi, septembre 17, 2008
Le matin Ouvrir les yeux à la lumière du matin répondre à l’appel du réveil dans l’hémisphère nord merci pour cette journée et ce qu’elle m’offre et ce qu’en ferai Petite, tôt le matin à la ferme jurassienne, je sifflais, sautais, chantais, buvais ma tasse de lait et filais pour l’école à deux kilomètres et demi de la maison. A pied. Plus tard, en formation d’éducatrice pour « les Missions » en tant que Sœur, je me hâtais au son de la cloche monotone et autoritaire de l’Institut, pour être à temps à la prière du matin, préparée, programmée, en latin, psalmodiée, quasi soporifique avec « Amen » pour terminer. Mon esprit priait en sourdine. Au cœur du township africain - un black spot – à la “Little flower Mission-School”, je me suis retrouvée comme l’enfant d’autrefois à la ferme, sautant du lit, à genoux quelques instants, disant avec la ferveur du soleil levant : « Parle, Seigneur, j’écoute ! » devant l’image carte postale du petit Samuel à genoux - de Sir Reynolds Joshua (année 1777), à genoux quelques instants seulement… Non ! Ce n’était plus un appel, c’était la réalité présente en chair et en os au cœur de laquelle je prenais racine ! Comblée. En Afrique c’était simple, facile, clair me semble-t-il aujourd’hui. L’appel à la Liberté, à la libération, à la lutte, à la justice ! Irréversiblement ! Un but qui donnait un sens à notre vécu et à celui de la jeunesse africaine ! Dans ma Suisse natale, au soir de ma vie, j’ai gardé l’indépendance priante de l’Afrique et, à mon réveil, avec le petit Samuel je dis : « Parle Seigneur, j’écoute ! » (cette « indépendance » m’est gracieusement accordée). La réponse de « Celui qui parle », c’est ma prière du matin … mais elle ne peut rester enfouie dans l’abstraction d’une spiritualité douillette et pacifiante : celui qui nous parle, Jésus, nous parle dans notre réalité actuelle. Ici à Bulle, en Suisse et au-delà. Nous sommes des citoyens concernés et responsables. La prière du matin ne peut être que la mise en marche vers le travail des hommes et des femmes. Aujourd’hui apeurés par la menace réelle d’une récession dont les plus simples cherchent à se faire une idées des enjeux ! En gardant la paix. Dans une Europe - car la Suisse est trop minuscule pour l’en séparer – la réponse à l’écoute priante est faible et confuse … fragmentée, dispersée, intéressante, provocante, cacophonique ou alors, d’un dogmatisme vide et creux qui coupe les ailes. Tant d’efforts pour la justice, la liberté, la solidarité, tant d’énergie gaspillée par manque de cohésion. Des feux d’artifice quoi ! Mes questions : la prière du matin des fellowbloggers au saut du lit ; celle des parlementaires, des journalistes, des médecins, des fonctionnaires d’Eglises tous azimut, des paysans, des écoliers, des malades, des prisonniers, des affamés, des sans-papiers. La toute première pensée au réveil du boulanger, celle de notre ministre Samuel Schmid après l’épreuve publique que lui a infligée Alain Rebetez avant hier soir à la Tsr 2 , 15 septembre ? La prière du matin d’un laïc positif, M. Sarkozi en compagnie du chef de l’Etat du Vatican, ou du même Sarkozi en compagnie de la « bande de racaille qu’il veut faire disparaître à l’aide de karcher si nécessaire ? » Quelle réponse à quel appel selon les circonstances ? Quelle prière du matin ? La prière du bébé au sein de sa mère et celle du père sa hâtant au travail ! Les amis de Jésus se posaient des questions similaires je crois sur la prière, je crois. C’était des travailleurs comme nous. Ils s’adressent à Jésus, qui comme jadis répond : c’est simple, nous pouvons dire ensemble le « Notre Père » ! http://langedeleternel.centerblog.net/3688413-Notre-Pere Nous pouvons ce Notre Père en araméen, celle que parlait Jésus. Ou comme ci-dessous, la lire si le temps le permet, en araméen. http://catholiquedu.free.fr/prieres/ARAM1.htm Awoun douèshméïa, Notre Père qui es aux cieux Nèth (q)radash(e) shmarh Que soit sanctifié votre nom Tété merkouzarh (z = th englais) Vienne votre règne Névé sévianarh Soit faite votre volonté Eikén en douèshméya abb’hara Comme aux cieux sur terre Haoul’ann lar’man-sourane èn’yomana Donnez nous notre pain quotidien aujourd’hui Ouérsh’ourl’ann houbènn ou arbarènn Pardonnez nous nos offenses Eikén ann-ap nann shouaria faïawénn Comme nous, nous pardonnons nos offenseurs Oulla tal’ann in tçiona Ne nous soumettez pas à la tentation Ella-pass’ ann èn bicha Délivrez nous du mal Motorrl-dilar’y merkouzarh Car vous appartient le règne Ourhail’o tèchporta all’almine La puissance et la gloire Amen Il arrive que je répète cette prière dans la langue de Jésus en m’associant à tous. |