KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
jeudi, septembre 25, 2008
La DEMOCRATIE Ce matin j’entendais Jacques Attali dire à la RSR 1ère « que la politique devrait reprendre son rôle prioritaire et que le marché lui redevienne « soumis » ! En outre J.Attali indiquait que la mondialisation du marché sans la mondialisation de la démocratie est un contresens. On comprend mieux la raison de l’état actuel du marché aux USA mais aussi dans la confusion que nous vivons actuellement en Afrique australe. J’essaie de comprendre ce qui se passe en Afrique du Sud. Mandela l’avait pressenti et avait averti les responsables. Aujourd’hui, Madiba reste au-dessus de la mêlée. Il est trop fin politicien et sage africain pour croire que la construction d’une « Nation arc-en-ciel » naît d’un coup de baguette magique ! Qu’est ce que 14 ans dans l’éducation d’un peuple à la démocratie ? Il me semble cependant que les événements en Afrique australe, tout pénibles qu’ils soient, montrent que, plus que partout ailleurs la maturité de la jeune démocratie en Afrique du Sud est un exemple pour le reste du monde. Si la manière d’obliger Thabo Mbeki à démissionner paraît brutale, elle n’est pas un coup d’Etat. La transparence (malgré l’arrière fond malsain de l’affaire Jacob Zuma), me frappe quand je compare avec des exemples dans d’autres pays, y compris en Suisse. On se souvient de la « Nuit des Longs Couteaux » en décembre à Berne, pour se débarrasser d’un Conseiller fédéral. Le symbole « Nuit des Longs Couteaux » reflète-t-il la démocratie et la non-violence ? Je ne sais pas. On ne pouvait s’y prendre autrement ? En Afrique du Sud, afin de ressouder le Congrès National Africain, Mbeki devait quitter la présidence de l’ANC et la présidence du gouvernement. C’est fait et c’est accompagné de « démissions en cascade » dit-on. Cependant, «tous les ministres ont exprimé leur disponibilité à aider la future administration dans le processus de transfert et toute autre forme d’assistance nécessaire. » Et « Jeune Afrique » publie : « L'Afrique du Sud n'est pas sauvée. Mais le chemin parcouru relève déjà du miracle. Ici, sur ces terres australes se croisent le premier et le tiers monde, la plus grande richesse et la plus terrible pauvreté. Ici se croisent les couleurs de peau. Ici se construit, sur un passé tragique, une expérience unique de démocratie multiraciale. Un exemple pour le reste du monde, dans une époque marquée par les conflits ethniques et religieux… Hors d'Afrique du Sud, nombre d'Africains considèrent la démission de Thabo Mbeki comme un exemple de maturité démocratique ». http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_afrique_dossier.asp?dos_id=96 Le journal kenyan « The Standard » estime que "l 'Afrique du Sud a rendu l'Afrique fière" car "beaucoup redoutaient que le renvoi de Mbeki soit suivi de massacres et de destructions insensées qui sont devenus une manière de régler les querelles sur le continent". « Et certains soupçonnent que le plus grand choc, c’est finalement que Thabo Mbeki soit parti sans opposer de résistance. » «Le départ élégant et discret du président, pourrait bien être la preuve de la maturité de la démocratie en Afrique du Sud" Au Burkina Faso, L’Observateur Paalga note que «Thabo Mbeki sort grandi et drapé du manteau de démocrate. » |