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jeudi, septembre 25, 2008
Il y a 12 jours à peine que nous mettions notre frère aîné dans la terre maternelle jurassienne, à Epauvillers. Dans cette terre profonde j’ai placé une gerbe de blé. Le symbole du travail, du pain, de la vie des paysans des chez nous. On s’était dit adieu une dizaine de jours auparavant sans larmes, car nous savions que ce n’est qu’un au revoir. Le blé continue de germer. Les blés, le pain, la vie. La dynamique qui fait souvent couler la sueur sur nos fronts de paysans. Des visages ouverts au regard direct au cœur duquel luit l’infini. Aujourd’hui brutalement, j’apprends le départ d’un autre jurassien, c’est Pierre Alain Gentil et la tristesse refait surface. On voudrait dire parfois : trop, c’est trop ! Pierre Alain, sa carrière politique, ses titres et ses fonctions à différents niveaux, c’est bien qu’on les « copie colle » dans la presse. C’est bien mais il y a plus ! C’est la disponibilité, la solidarité de Pierre Alain Gentil qui m’a marquée ! C’est lui - il n’était pas le seul – qui dix années durant a répondu à mes appels quant, à SOS-ASILE Jura, il fallait rédiger, corriger, envoyer presto un communiqué de Presse au sujet de la Politique d’Asile au Jura, au sujet de Demandeurs d’Asile. Combien de fois, après une journée de travail, on se mettait au travail pour défendre des gens, défendre une cause. Pendant bien des années, nous étions voisins de travail, lui à la mairie de Delémont, moi à la Rue du 23 juin 16, accueil de SOS-ASILE Jura. C’était un voisinage amical, bienfaisant, transparent. Plus tard, on se rencontrait par hasard, toujours sur un quai de gare, soit Berne, soit Lausanne, pour une poignée de mains, un « comment ça va ? », un « bonne journée et au revoir » ! Hier, aujourd’hui, demain ces frères qui s’en vont… « Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme Ouvre le firmament ; Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme Est le commencement » (V.Hugo)… Hors espace-temps ! |