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samedi, août 09, 2008
Méditation dominicale Le Bon Dieu pédagogue Jonas, d’emblée on l’aime ce petit Jonas, parce qu’il nous ressemble tellement ! Le Créateur s’efforce de gérer sa création inachevée. Pas facile. Ninive par exemple l’inquiète et l’irrite. Il appelle Jonas l’apprenti prophète, l’envoie avertir les Ninivites de se corriger. Jonas Lui fait faux-bond, prend la direction de Joppe, monte sur un vaisseau en route vers Tarse, bien loin de Ninive, espérant secrètement se débarrasser de son Maître et Seigneur ! Pas pour longtemps. ! L’ouragan éclate, les matelots ont peur, ils prient « chacun son Dieu » pendant que Jonas dort comme un bienheureux au fond du bateau. On le réveille. Qu’il prie son Dieu ! On imagine l’embarras de Jonas ! Prier le Dieu qu’il fuit ! Les bons matelots tentent de trouver la cause de la colère de la mer ! Ils tirent au sort et découvrent que le passager Jonas est le problème ! Un dialogue d’une transparence inimaginable s’engage entre l’équipage et Jonas qui avait déjà raconté à l’équipage « qu’il fuyait Dieu ! ». Les matelots, touchés de cette candeur, demandent à Jonas : - Que te ferons-nous, pour que la mer se calme envers nous? - Prenez-moi, et jetez-moi dans la mer, et la mer se calmera envers vous; car je sais que c'est moi qui attire sur vous cette grande tempête. (Jonas 1 :11,12) Mais les marins n’y pensent pas. Ils rament et rament vers la terre ferme et les vagues leur tiennent tête. Jeter l’innocent Jonas à la mer leur fait peur… ils le font la mort dans l’âme et les flots se calment d’un coup. Dieu a tout prévu, le gros poisson accueille en son sein le naufragé et l’abrite pour la traversée, trois jours et trois nuits. Le temps pour Jonas de faire sa prière et de revenir à lui! Comme un coquin d’enfant, il reconnaît sa faute, il se plaint, à genoux, il cajole la Bonté Divine et promet de faire mieux et de dire merci si son « sous-marin » l’amène à bon port ! Une chance ! Mais Dieu le rattrape juste à temps et lui rappelle sa Mission : aller implorer les Ninivites de se convertir pour éviter la catastrophe. Jonas est coincé et s’exécute en prenant son temps. Trois jours pour traverser la « ville divinement grande » et se mettre à clamer l’avertissement du Créateur : « Encore 40 jours et Ninive sera détruite. » Tout pécheurs qu’ils étaient, les Ninivites n’étaient pas butés : « Ils publièrent un jeûne, se revêtir de sacs du plus grand au plus petit, le roi y compris, s’assirent sur les cendres, ils crièrent avec force qu’ils allaient se corriger. Qui sait si Dieu ne se ravise pas ? Ne se repentira pas ? Et que nous en serons quittes pour la peur ? ». C’est ce qui arrive ! Incroyable mais vraie cette COMPASSION du Père ! Pardonner rend heureux et notre Abba est heureux de la conversion des Ninivites ! Mais Jonas est mécontent! On pourrait dire qu’il anticipait le spectacle de la ruine de Ninive ! Il est dépité, il se fâche ! Il se fâche parce que Dieu est bon ! Question : « As-tu raison de te fâcher, Jonas, dit Dieu ? » C’est à cet apprenti prophète qui n’en démord pas que Dieu a à faire maintenant. Un vrai prophète n’a aucun intérêt personnel ! Jonas n’en est pas encore là, il doit mûrir. Jonas va s’asseoir à l’écart de la ville en liesse d’avoir retrouvé la paix. Il boude sous une espèce de hutte faite de ses mains et Dieu lui fait cadeau d’un ricin pour lui donner de l’ombre et le délivrer de son mal de tête ! Jonas boude toujours. Têtu. Egoïste. Malheureux. Dieu met alors un petit ver qui pique le ricin qui sèche. Le soleil tape, Jonas veut son ricin à tout prix sinon il vaut mieux nourrir. Voici le Bon Dieu pédagogue, amicalement Il dit à Jonas : - As-tu raison de t’irriter pour ce ricin ? - Oui, j’ai bien raison d’être fâché à mort ! - Toi, tu as de la peine pour ce ricin qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit et en une nuit a périt. Et moi, je ne serais pas en peine pour Ninive, la grande ville, où il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche, ainsi qu’une foule d’animaux ?! (Jonas 4 : 9-11). Je savoure cette histoire, parabole ou conte, narration elle me révèle Dieu. Je médite dans la douce lumière de Jésus en mon cœur. Au fond j’ai bien des ressemblances avec Jonas, c’est peut-être pour ça qu’il m’amuse et me fait sourire. Devant le défis de circonstances fluides , il y a pas mal de tentatives d’évasion, de dérobade. Laisser à d’autres « le sale boulot de dire de temps en temps une vérité ou l’autre, quitte à en perdre une illusion de popularité ». Les autres le feront bien mieux que moi qui ne suis pas même un petit prophète-né comme on dit . Humilité, hypocrisie, dérobade, ou les trois en même temps ? Et vous ? Je médite et la douce lumière de Jésus m’assure qu’il y a en nous tous, mêmes les mécréants (tes) des vestiges de cette infinie et universelle compassion de Dieu pour tous, inconditionnellement et sans exception. Je médite, ce cœur à cœurs avec Jésus me rend consciente de la chance de découvrir jusqu’où va l’AMOUR et comment une simple histoire, celle de JONAS, nous le révèle avec une pédagogie humoristique et ironique… (selon le Livre de JONAS : http://www.bibliques.com/lr/cm/jon.htm) Lire la Bible : |