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samedi, août 30, 2008
Méditation dominicale 31 août 2008 Etre vraiment conscient de l’infiniment grand dans l’infiniment petit est hors parole, hors tout ce qui n’est pas divinement humain. Mon ami Albert Nolan dit que «La méditation de Jésus était une expérience d’union avec Dieu (Abba) avec lui-même, avec les autres et avec l’Univers » (page 118 in Jesus today », Orbis Books). Ce moment de méditation, au désert avec Jésus signifie, être conscient, au plus intime de moi-même, de l’âme, de la souffrance, de la mort, de l’espérance, de la vie en direct et en continu des personnes, de la nature, de l’univers à travers le temps et l’espace. L’espace d’un moment, la densité du Dieu vivant dans le vide total et temporaire de mon Ego me guérit, me purifie, me fortifie! Pour m’envoyer vers les autres, vers la nature, à la rencontre de l’Univers. Hier, grâce à l’amitié d’une consœur, j’ai pu me rendre au Jura où mon frère aîné, (94 ans) « marche vers la lumière » aux soins palliatifs. Il savait la raison pour laquelle je me hâtais vers lui, sa femme aussi. Nous avons mangé ensemble, une table à cinq. Paisible, taquine même. Mon frère a mangé quelques grammes me disant que les « médicaments » qu’il déteste le rassasient. Je percevais l’Esprit de Jésus, de son repas d’adieu, la cène comme on dit. Nous avons parlé des farces, qu’enfants, nous avons faites en ramassant des pommes de terre ; nous avons évoqué les chevaux, les paysans, la politique paysanne et l’importance de la paysannerie pour la survie de la race humaine! L’ambiance festive de notre repas commun avait la saveur poivrée de la douleur lancinante et irréversible du moment, alors que l’immense bouquet de tournesols tournés vers le soleil murmurait que tout, tout chagrin dans la vie des hommes engendre la résurrection. La Pâques de Jésus, c’est le sceau indélébile qui scelle le chemin de notre espèce humaine qui s’enfante en mourant. Nous nous sommes dit adieu sans dire « reviens ou… je reviendrai » ! Nous laissons ça à la garde de Dieu, conscients que nous revenons tous à la Maison de notre Créateur bien-aimé – dont la nostalgie n’a de cesse de nous faire désirer fort, très fort, d’arriver enfin chez soi chez Lui ! Ensemble, car cette maison du Seigneur – qu’on nommait le Paradis - est habitée, peuplée…des gens, de la faune, de la flore, des étoiles et du reste ! Mystérieusement. La maladie, la proximité de la mort, la violence, les guerres incessantes, les afflictions intolérables, qu’elles soient une expérience individuelle, personnelle ou collective, peut être une guérison, une croissance, un mûrissement qui fait naître la VIE, en fait la plus belle symphonie de Jean Sébastien Bach: « Jésus que ma joie demeure… » http://www.jeansebastienbach.musicblog.fr/.../. Oh ! je sais, de belles paroles ! Ce moment de méditation qui paraît distiller des réalités cruelles en béatitude n’est facile pour personne ! Se réfugier dans la méditation comme on se réfugie dans la jupe de maman quand on a peur, Saint Paul serait d’accord mais il nous avertit…Aïe Aïe Aïe ! « Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant… » 1 Corinthiens 13:9-11, http://monepeelabible.centerblog.net/4.html (aller aux dernier chapitre, très intéressant !). Je crois que devenir homme nous rend humble car c’est dans la lutte qu’on fait l’expérience de qui nous sommes vraiment. On y laisse des plumes comme Jacob sur son échelle même s’il prétend avoir vaincu Dieu lui-même ! (Genèse 32 : 23,24,30). Ou encore la dispute entre Dieu et Job : “Je crie vers Toi et tu ne réponds pas ; je me présente sans que tu me remarques. Tu es devenu cruel à mon égard, ta main vigoureuse sur moi s’acharne” (Job 30, 20-21). Voir le malade et son entourage dans la Bible : http://www.pastoralesante.org/article.php3?id_article=78. |