KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
mercredi, juillet 23, 2008
A la Messe Je suis allée « à la messe » comme on dit, à « Notre Dame de Compassion » . C’était ce matin et Jean-Marie, l’officiant, a lu ce message de Michée : « On t’a enseigné, ô homme, ce qui est bien et ce que Yahweh attend de toi: faire la justice aimer tendrement marcher humblement avec ton Dieu (6:1-8). » Jean Marie, comme pour s’excuser dit : ce message-là vaut bien la peine qu’on le lise 2 fois de suite ! Cela m’a fait plaisir. Puis il a poursuivi le rite, trop souvent routinier, tellement répétitif qu’on passe, somnolant ou pas, à côté de ce qu’il signifie : le souvenir VIVANT de Jésus, l’homme de Nazareth, lui qui désirait ce repas partagé pour dire merci et adieu le soir-même de son arrestation et des jours suivants. Jésus appréhendait. Il ne voulait pas rester seul. Il prie ses convives de se souvenir, de penser à Lui, de ne pas l’oublier. Il est avec nous, dit-il, en nous, toujours, partout, il est reconnaissant si on le prend au sérieux quand Il sera parti ! Ce dernier rendez-vous… comme un amoureux qui ne sait que faire de plus pour dire « Je t’aime ! » à l’espèce humaine, à chaque créature. Toi et moi aussi. A la messe donc, je pensais à Lui, presque distraite de toute cette liturgie copiée collée, Oh ! et me demandais ce qu’Il attendait de moi, de nous dans la réalité d’aujourd’hui ? Le message du petit prophète Michée tombait à pic. Dieu a mis la réponse de Jésus, bien avant sa naissance, dans la bouche du prophète : « Faire la justice » en moi, autour de moi. M’informer sur les systèmes qui créent et emprisonnent ceux qui ont faim et soif de justice, réfléchir, en parler quand c’est possible, agir petitement pour construire une famille humaine sans frontières, sans armées, sans chefs d’armée, sans armes, lesquelles armes seront transformées en socs charrue pour labourer et semer le blé. Pour le pain quotidiennement. « Aimer tendrement » est tout aussi et même plus important que faire la justice. C’est plus naturel à la nature humaine je crois. Aimer, sentir qu’on est fait pour ça et pour désirer être aimer, c’est naturel à la nature humaine. C’est la vie de Dieu en nous puisqu’il est Amour. Dans l’actualité qui m’entoure et dans l’actualité que révèlent les médias, je trouve aussi, ici et là, des signes de tendresse, comme des petites fleurs qui poussent à travers les ronces, comme la fleur qui pousse sur le fumier de Job, et sur nos fumiers boursicoteurs. Je suis à l’affût de la tendresse. Une tendresse musclée comme celle qui ramasse les blessées, passionnée comme celle que partagent les exilés à leur retour dans la patrie, une tendresse douce comme celle des amoureux qui s’aiment sans nécessairement se le répéter… "Marcher humblement avec ton Dieu" : la vie est un parcours, pas une destination d’abord. C’est le Chemin qui est important. « Nous n'avons pas ici de lieu éternel, ni de résidence permanente, ni de propriété privée ». C’est le sens du mot KATUTURA ! Nous sommes une espèce d’oiseaux migrateurs. Nos ailes sont faites pour voler et nos jambes pour marcher. L’Arrivée est tout au long du chemin puisqu’ Il marche avec nous. |