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mardi, juillet 08, 2008
Joan Baez Un souvenir en hommage de cette grande femme ! C’était en 1970 au Cap. Un film assez controversé faisait son apparition sur les écrans des cinémas. Les salles des zones blanches interdites d’accès aux Africains. Notre groupe inspiré par un ami que je nommerai pas, a décidé qu’il valait la peine, une fois de plus de s’exercer à la désobéissance civile en allant, un groupe amicale, bigarré et paisible comme un arc-en-ciel, voir WOODSTOCK. Nous étions tellement bien mélangés, avec un billet collectif que nous sommes tous entrés en douce et avons pris place pour quelques heures d’étonnement bienfaisant ! Sur l’écran, cette plaine grouillante d’humains occupés à toutes sortes de choses avec le sourire et l’anticipation du spectacle. Hors de nos frontières sud-africaines ghettoïsées. Alors que tous nos efforts pour déraciner le système d’apartheid restaient empreints de prudence, d’engagements communs dans la clandestinité voilà qu’au grand jour éclate la protestation grâce à la voix de chanteurs qui va droit au cœur. Parmi eux, Joan Baez que je voyais et entendais pour la toute première fois. Avec sa guitare sous ses doigts elle chantait ”We shall overcome … we’ll walk hand in hand some day…” et nous avons repris en chœur avec elle : TO-DAY…..comme les vagues des rives de Robin Island chevauchant vers le Cap ! Puis elle chanta : « la nuit dernière, j’ai fait le rêve le plus étrange Que je n'aie jamais fait. J'ai rêvé que le monde entier s'était mis d'accord Pour mettre définitivement fin aux guerres J'ai rêvé que je voyais une salle immense Et la salle était pleine d'hommes Et le papier qu'ils étaient en train de signer disait Qu'ils ne se battraient plus jamais Quand tous les papiers furent signés Et un million de copies faites tous joignirent leurs mains et inclinèrent la tête Et ils firent des prières reconnaissantes Et les gens dans les rues en bas n'arrêtaient pas de faire la ronde Et les fusils, épées et uniformes jonchaient le sol » Joan Baez vient de chanter au Festival à Montreux paraît-il et je suis heureuse de la rencontrer dans mes souvenirs. (Même si la traduction est bien loin du frisson que nous donne « Last night I had the strangest dream I ever had before » j’ai pensé partager le mieux possible ce rêve qui s’éloigne de plus en plus de la réalité me semble-t-il) |