KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
jeudi, juillet 10, 2008
Forum des pauvres au Mali «Il ne faut rien attendre des pays riches. C’est d’abord à nous d’assurer le développement de nos pays. Cela passe d’abord par la lutte contre la corruption dans nos pays. Cela passe aussi par une bonne gestion des deniers publics » . Ce sont les paroles d’un Africain ivoirien au sommet des pauvres à Katibougou au Mali, du 6 au 9 juillet 2008. Ces jours-ci au Mali, plus d’un millier de personnes venues du monde entier, observent ce qui se passe au sommet du G8, qui se tient, lui, à Toyako au Japon. Mme Barry Aminata Touré, présidente de la Coalition des alternatives (CAD-Mali), a organisé la 7e édition de cette rencontre. C'est la situation des femmes et des jeunes sur le continent qu’Aminata Touré a placé en tête des priorités de ce sommet dont la cérémonie d'ouverture a été rythmée par la musique, la danse et le théâtre. Quelques remarques d’Aminata Touré : « Ici à Katibougou, nous sommes vous le voyez à l'air libre. Ceux du G8 sont enfermés au Japon avec des milliers de gardes du corps. C'est parce qu'ils ne sont pas en paix avec leur conscience… la justice sociale est un passage obligé et incontournable pour assurer une prise en charge durable et définitive de la problématique du développement dans le monde … Le G8 n’a d’autres priorités que la libéralisation des échanges, les réformes structurelles et les mouvements des capitaux et ceci a pour conséquence la violation des droits humains, l’augmentation de la pauvreté et la misère dans nos pays ». J’ai été déçue de nos médias, de leur peu d’intérêt pour publier ce qui se passait au « Sommet des pauvres » au Mali, et déçue de la manière dont les mêmes médias ont publié la rencontre du G8 au Japon jusqu’à nous montrer en détails le menu des repas gastronomiques des membres. « Accroupis au bord de la rive du Temps Un bout de rêve dans un bout de pagne » (Bernard Dadié in « Le Viol de l’imaginaire » Aminata Traoré, Actes Sud 2002). |