KATUTURA


lundi, juin 23, 2008
 
Méditation dominicale

De mon tas de foin tout sec et embaumé en cette belle soirée d’été

Face au Christ au désert sur son tas de pierre


Saint Paul de Tarse, dans un excès d’humilité se dit être l’avorton de Dieu. On l’en aime d’autant plus,
et Dieu aussi. Hier et aujourd’hui, ce fougueux « avorton » s’est adressé à moi (incluse dans un groupe
des plus fraternel à Fribourg), il était présent en tant que chantre du Créateur. Le nôtre.
Comme à ses amis de Colosse environ 62 années après l’exécution de Jésus de Nazareth.
Renversé de son pur-sang sur le chemin de Damas les écailles lui tombent des yeux. Il voit.
Il est conscient qu’il voit et veut crier sur les toits son bonheur. Il chante d’une voix
q’il a dû léguer à notre regretté Pavarotti :



« Jésus est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre,
les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités.
Tout a été créé par lui
et pour lui.
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
Il est la tête du corps de l'église; il est le commencement, le premier-né
d'entre les morts,
afin d'être en tout le premier.
Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui;
il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre
que ce qui est dans les cieux,
en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix ».
(Colossiens 1 : 15 – 20)

Je réfléchis : Il est le premier né de toute la création, la création, c’est nous tous, avec Jésus,
qui sommes nés avant toutes choses et toutes choses subsistent en Lui et en nous avec lui…
Il est l’image de Dieu invisible… Sans Jésus, sans nous en Lui, l’image de Dieu resterait cachée ! …
Quel vide ! Et quelle merveille d’être conscients de QUI nous sommes l'image!



L’hymne de Paul s’introduit comme par effraction dans ces paroles de G. Salem à C. Sigel
le 8 février 2004 :

"En nous, en moi, il y a l'AVANT,
le "maintenant" n'est pas tout à fait l'AVANT
on se sent moins pur que l'AVANT, souillé par les
multiples systèmes à travers lesquels nous cheminons
desquels nous profitons parfois pour un bien-être factice
et qui défigure notre AVANT: le rêve du créateur qui ne cesse
de me dire: je suis toi, l'AVANT " (de mémoire et de mon blog Katutura)

Et Jean Sébatien Bach habitait l’AVANT !

Dieu est une communauté, chacun y est bien à la maison, chez nous. Merci mon Dieu.