KATUTURA


vendredi, mars 28, 2008
 
Pâques c’est déjà loin, qu’est-ce qu’il en reste ?
Qu’est-ce que ça change ?

Reste ce qui fut dès l’origine : l’énergie sans cesse active qui nous permet de vivre dans nos Galilées d’aujourd’hui.
Vivre sans aimer, c’est être mort. C’est fonctionner dans un système vide d’âme.




Aimer, c’est vivre comme la bougie qui éclaire, brûle, se consume.
C’est le cierge pascal, un beau symbole de Jésus ressuscité.
Un demi-symbole seulement, car Jésus est bel et bien vivant, dans ta peau, dans ton cœur et dans ton esprit à moins que, délibérément tu le rejettes et ce n’est guère possible car il reste excessivement discret. On parfois inconscient de sa présence.

Alors toutes ces fêtes pascales, ça change quoi ? Le fait que des maisons religieuses (comme celle où je vis) ouvrent leur porte, accueillent à leur modeste table, les visites annoncées ou pas annoncées, c’est l’ouverture pascale.

Le fait de la solidarité de la Boillat et des gens de partout avec les grévistes à Bellinzone prend de l’ampleur, c’est le fruit de la Bonne Nouvelle de Jésus.

Le fait que Pier Giacomo Grampa, évêque de Lugano, soit au milieu des ouvriers, l’usine remplaçant le palais épiscopal, voilà une conversion pascale. Le fait qu’on lui tape sur les doigts quand il veut communiquer avec la jeunesse estudiantine , voilà l’effet secondaire d’une conversion authentique à la lumière du mystère pascal !

On peut continuer à chercher les traces de Jésus vraiment ressuscité dans notre actualité, on les trouve sans nul doute !