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vendredi, février 29, 2008
Doris Lessing : sa plume prophétique pour aujourd’hui En évoquant Doris Lessing, je ne prétends pas faire le portrait d’un écrivain, ni d’une lauréate d’un prix prestigieux ; quand je dis qu’elle a une plume prophétique, je ne prétends pas faire de l’analyse littéraire - je n’en suis pas capable – ni de promouvoir la lecture de ses livres. Je suis sûre que nombreux sont celles et ceux qui ont été enrichis par la pensée, le vécu de cette femme pleinement humaine. J’aimerais écouter la voix, les soupirs, les cris de colère de Doris Lessing ; ils sont la résonance des gens au milieu desquels elle se trouve sans l’avoir choisi et, je crois, ils nous aident à scruter l’au-delà des apparences. Aujourd’hui. D. Lessing : « Je vis le jour le 22 octobre 1919. Ma mère eut un accouchement difficile… cette naissance pénible a-t-elle laissé des séquelles – modifié ma nature ? Qui sait ? Une chose comptait – être née en 1919, alors que la moitié de l’Europe était un cimetière, et que les gens mouraient par millions dans le monde entier. Comment l’ignorer ? A moins de croire que l’esprit de chaque être humain est bien distinct de tous les autres, séparé de l’âme collective. Une notion fort peut vraisemblable. » (Sous ma peau, p. 19) Elle n’affirme rien, D. Lessing, mais c’est clair comme de l’eau de roche que je suis organiquement liée à l’âme collective dès l’origine, jusqu’au présent, jusqu’à la « fin » de l’espace temps. Et au-delà. Je lis Gilbert Salem : « Quand on est une foule en sa propre solitude, on est une population planétaire. A l’image du paradis, l’être humain est doué d’une capacité d’hébergement infinie : » (Le Puzzle amoureux). Demain, des jeunes grand-parents, avec Joan et Tamara, leurs petits enfants, viennent des bords du Léman jusqu’en Gruyère juste pour se retrouver ! C’est la mouvance de l’âme collective ! Et Marc, le jeune philosophe qui viendra me raconter ses examens justes terminés (Ouf !) ce dimanche et partager la becquée avec nous. C’est la mouvance de l’âme collective. La capacité d’hébergement des uns et des autres est infinie. Je suis pourtant consciente que ce mot « infini » et ce mot « âme collective » impliquent ceux et celles que je n’aime pas et qui ne m’aiment pas… et là les écrivains ouvrent le portail du défi . |