KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
vendredi, juin 08, 2007
Subversion : les Béatitudes Fra Angelico 1400 - 1455 (toujours selon ma compréhension de « Jesus Today », Jésus aujourd’hui). La manière d’être et d’agir de Jésus, ses paroles, surtout celles rassemblées dans le « Béatitudes », étaient subversives ! C’était en contradiction claire et directe des valeurs évidentes de ses contemporains. Ces valeurs-là, pour eux - tout comme les valeurs du capitalisme sauvage et systématisé pour ce qui nous concerne – étaient évidentes. Elles n’était pas remises en question. Imposées par les puissants, subies et acceptées par les impuissants. Exemples : · montrer l’autre joue au lieu de se venger · aimer ses ennemis au lieu de les haïr · faire du bien à ceux qui nous haïssent · bénir ceux qui nous maudissent · pardonner jusqu’à 77 x 7 fois (Mt 5 : 38-43 ; Lc 6 : 27-37 ; Mt 18 :22) Ces seuls exemples, vécus au quotidien, révolutionneraient du tout au tout les relations sociales des paysans juifs entre eux ; encore plus, cela révolutionnerait les relations entre les différents groupes, les classes, entre les religions, entre les nations. Ce serait un monde nouveau... Mais Jésus va plus loin lorsqu’il s’agit des riches et des pauvres. Tout le monde pensait (en son temps comme aujourd’hui) que Dieu avait béni les riches en les comblant de toutes sortes de biens. Debout, face à ça, face à cette manière de penser, Jésus clame le contraire : « Vous avez de la chance, vous les pauvres » ! (Luc 6 :20) Non, les chanceux, les bénis ne sont pas les riches, ce sont les pauvres. Ceci ne signifie nullement que c’est bon d’être dans le besoin, cela n’est pas une promesse faite aux pauvres qu'ils vont, un beau jour, s’enrichir… Non! Cela signifie d’abord que les pauvres ont une grande chance de ne pas faire partie de la société des riches : car les riches sont à plaindre : « Malheur à vous les riches ! » (Luc 6 :24) Ils sont à plaindre parce que ce sera pour eux très difficile, sinon impossible, de s’adapter au monde à venir (le royaume de Dieu) où tout sera partagé entre tous. Pour les riches, partager est aussi difficile que pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille. La chance des pauvres est que, pour survivre, ils ont appris à partager. |