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jeudi, février 01, 2007
Signes des Temps Da Vidy Code : la mort Comme bien d’autres, l’espèce humaine est dotée de l’instinct de conservation. Devant un danger mortel, il faut survivre. L’homme a pris conscience de sa propre finitude. L’humain connaît la peur animale de la mort devant la menace d’une mort imminente ; ainsi que la peur intellectuelle, à l’idée d’une mort inéluctable. L’ingéniosité technologique cherche retarder l’échéance autant que possible mais... Face à cette peur de mourir, l’homme cherche l’apaisement dans des croyances où le salut, la résurrection, l’au-delà, ou la vie éternelle sont autant de victoires rêvées sur la mort. Dans toutes les civilisations, l’homme pense que la mort n’est pas la fin dernière. La peur a servi d’argument à tous les clergés pour imposer des règles de vie ici-bas, sous peine d’être privé d’au-delà ou d’y endurer d’éternels châtiments. Au 21e siècle, la connaissance et la raison ont libéré les hommes de croyances dans bien des domaines : on ne sacrifie plus aux dieux pour la pluie, la moisson ou la victoire militaire. La mort, ultime et angoissant mystère, reste ainsi le dernier terrain de la religion. Caïn et Abel (Chagall) Par exemple le judaïsme, le christianisme et l’islam sont fondés sur les idées de vie éternelle, de rédemption ou de résurrection, c’est-à-dire, à l’origine, sur la peur ... Quant aux incroyants qui récusent tout espoir d’une autre vie, ils préfèrent profiter au mieux du temps imparti dans cette vie-ci. Une autre façon, sans doute moins risquée, d’apprivoiser sa finitude. Signe des Temps (selon Jésus Aujourd'hui) Créer un monde sens dessus dessous Travailler à créer un monde à l’envers, sens dessus dessous, de celui que nous connaissons aujourd’hui, c’est ce que Jésus fait avec nous aujourd’hui… Selon ma compréhension de « Jésus aujourd’hui » : Jésus a tourné l’expérience de la mort sens dessus-dessous, à l’envers si vous voulez, en en faisant, pour ses amis, ses proches, pour sa bien-aimée Marie Madeleine, une expérience de vie « hors espace temps », mais bien réelle (A.N. et Georges Haldas). (Nos cérémonies liturgiques de Pâques me paraissent bien loin de l’expérience de Vie dans la mort, de Jésus actualisée aujourd’hui dans la vie des gens) Donc, peut-on parler de Vie éternelle ? Hors espace temps? Mon « moi » (ego) peureux, angoissé, peut être manipulé par les fonctionnaires cléricaux qui me font croire à la peur, à la non vie, si je n’obéis pas à leurs enseignements…à la damnation à moins que...(L.F.) Mais l’esprit de l’Univers me purifie du « moi », en tant qu’ objet à la merci des forts et des savants. « Quand je serai mort, ce « faux-moi » sera détruit une fois pour toutes, et mon vrai « moi » sera, (hors espace-temps) uni au « MOI » de l’univers » (A.N. et C.M.) La mort est donc une expérience, au-delà de ce qu’on en dit, de ce qu’on en vit ! Au-delà des mots qui essayent de la définir comme une chose qui fait peur depuis toujours…C’est une expérience de vie, ce n’est pas une idée. Ni une définition ! Une mort naturelle, comme on dit, est comme la bougie qui s’éteint, brûlée jusqu’au bout. Ce qui fait mal, c’est la mort violente : mourir de soif, de faim, mourir de peur face à la violence. Oui. Mourir de la mort d’êtres aimés, victimes de l’injustice sociale, est aussi une expérience de vie. Je l’ai faite. « L’expérience du divin, de l’esprit de Jésus, qu’on nomme une expérience mystique de Dieu, comprend l’expérience d’être unis aux créatures du monde entier, d’être un avec tout l’univers !… Pour François d’Assise toute la Création forme une grande famille, une sorte de fraternité universelle. Il invite tous les humains à l'amour mutuel et au respect de notre mère la Terre, notre sœur la Lune, notre frère le Soleil et notre sœur la mort corporelle… » (selon A.N.) |