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samedi, février 10, 2007
Musée romain Da Vidy Code : La peur de tout Signes des Temps A force d’anticiper le danger et de chercher à s’en prémunir, l’être humain a fini par craindre le simple risque de danger. Avoir peur face à un agresseur, c’est naturel ; mais avoir peur de sortir à la seule idée qu’on pourrait rencontrer un agresseur, c’est paralysant. Dans les médias ou les discours politiques, le thème de l’insécurité fait fureur. L’obsession sécuritaire multiplie les interdictions, la prévention, les contrôles et règlements en tout genre. La sécurité tend ainsi à devenir le bien suprême, pour lequel on est prêt à sacrifier d’autres valeurs comme la liberté ou la solidarité. peur de se sentir menacé La peur de tout est aussi excellente pour le commerce. Il faut s’assurer contre tout, dégâts d’eau, bris de glace, effraction, grêle, assurance voyage, assurance tous risques, assurance-vie... La publicité nous incite à craindre aussi, en vrac et entre autres : les rides, l’embonpoint, les boutons, la calvitie, les cheveux gras, les cheveux secs, les bactéries, les acariens, les taches tenaces, les couleurs délavées, le blanc moins blanc que blanc, le stress, le sourire pas éclatant, le mauvais achat, la fatigue musculaire, le soleil, le temps perdu, l’ennui, le jugement d’autrui si l’on n’est pas dans le coup par ses vêtements, sa voiture ou ses petits plats pré-cuisinés. Omniprésente, la peur est un excellent argument de vente… (Selon Laurent F.) Signes des temps Selon ma compréhension de « Jésus aujourd’hui » (A.N). L’expérience d’être « perdus », en tant que personne et en tant que groupe, « perdus » dans une société qui peine, malgré tant de bonne volonté, à trouver un sens à sa rage de vivre et de faire vivre, cette expérience vécue fait émerger la faim (ou la soif) de guérison. C'est un signe des temps En 2004 environ deux millions de personnes se sont rassemblés près de Lagos au Nigeria pour entendre les paroles d’un fameux guérisseur nigérien, pour obtenir une espèce de guérison de leur misère individuelle et/ou collective. A Nairobi, un million remplissait le stade du sport dans l’espoir qu’un guérisseur (Faith healer) américain les délivre de leur sentiment psychique et physique de « perdition ». Les guérisseurs « par la foi » parcourent le monde et attirent les foules, peut-être pas d’abord pour une guérison instantanée, mais parce que la Parole de ces guérisseurs (même lorsqu’ils s’enrichissent de la perdition des gens) va au cœur des foules affamées de guérison ! L’église catholique a ses sanctuaires de guérison. Au Sri Lanka, des places saintes et des rivières saintes offrent un soulagement aux gens qui se sentent perdus. Idem dans d’autres pays d’Asie, des Amériques et d'ailleurs encore! Les gens espèrent d’abord une guérison de leurs maux physiques…rien de nouveau à ça. Ce qui semble être nouveau, aujourd’hui, c’est que, malgré l’abondance de médicaments, propres à la médecine occidentale, les gens, riches ou pauvres, ressentent le besoin, la soif, la faim d’une guérison de l’âme, de l’esprit aussi bien que du corps physique ! (malheureusement, c’est en anglais) Depuis des décennies déjà, et durant la lutte pour le déracinement de l’apartheid, nous avons connu, pratiqueé, en Afrique du Sud, l’approche holistique, qui prend en compte la personne tout entière, guérit, si nous le permettons, au moins en partie, une infime partie peut-être, la personne et la société, car l’une ne peut chercher la guérison sans vouloir la guérison de l’autre. |