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jeudi, février 15, 2007
Le mouvement Hier j’évoquais la réalité des aînées et des aînés, alors qu’ensemble, nous cheminons dans le crépuscule qui annonce l’étoile de ce qu’on nomme la nuit, une nuit lumineuse qui s’ouvre sur la Source dont nous venons : l’Amour… Comment l’affirmer si on ne l’a pas vécu ? Je ne l’affirme pas comme une vérité, mais comme quelque chose de normal, de naturel : les fleurs qui se fanent au soleil, ayant tout donné : beauté, senteur, bonheur… continuent de vivre ; les animaux vivent à leur manière leurs jours entre la flore et l’espèce humaine ; nous les humains, unis à la flore, à la faune et à l’univers, nous sommes partie prenante de cette merveilleuse aventure « universelle » dans « l’espace temps »…qui est un mystère, « qui est celui qui est ! » Les passagers des transports lausannois sont ma famille : le regard des bébés dans les poussettes, le regard des mamans et des jeunes papas, le regard des écoliers, des ouvriers, des facteurs, parfois le regard d’hommes d’affaires, le regard des demandeurs d’asile, de ceux qui, poliment, entrent, nettoient la saleté et ramassent « 20 minutes » et « Matin bleu » qui jonchent le plancher et repartent tout aussi poliment…enfin le regard du conducteur qui nous mènent là où nous allons… avec une infinie patience ! Chemin faisant, j’écoute et je sens ce qui se dit et ce qui se vit dans ce véhicule en marche… et c’est la résonance de la vie jusqu’aux confins de la terre… J’observe peut-être plus longuement le regard des aînées et des aînés : des rides vibrantes d’expérience, des jambes flageolantes, des pieds qui font mal, des mains fripées qui s’agrippent aux barres d’appui, un sourire parfois porteur d’un passé de labeur et d’un avenir incertain…un sourire très humain, humble parce que vrai. Ils disent bonjour au conducteur, ces vieux et ces vieilles ; ils disent merci à qui leur donne une place assise, ils disent au revoir et merci aux arrêts…et se retournent encore avec un discret geste d’adieu, comme le font les petits enfants… Et je me dis : « Il faut parfois bien des années pour réaliser que seuls, ceux et celles qui ressemblent aux petits enfants ont porte ouverte à l’arrivée… » Jésus disait ça à ceux et celles de la classe moyenne supérieure de son pays et ça résonne dans nos cœurs aujourd’hui ! (Matt. 18.3-4 ). Le bus va sa route…et nous la nôtre… |