KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
samedi, février 24, 2007
Ce samedi 24 février 2007 L’atmosphère et le temps : comme un jour de printemps. Le vent s’amuse avec les parapluies occupés à nous préserver des giboulées pas désagréables du tout de cette journée capricieuse!! Un ciel plein de nuages grisonnants, tantôt bleutés, tantôt ténébreux, tantôt gris argent virant au bleu pâle au prise avec un soleil pressé de nous réchauffer, de nous éclairer, de nous caresser ! Je reviens d’un vernissage de tableaux d’un peintre, l’artiste qu’on peinait à reconnaître tant il disparaissait parmi les amis, les amateurs d’art, les passants. Mais sa pensée perçait comme la soldanelle des alpes au travers des peintures qui me mystifiaient : quelle parole, quel défi ou encore, quel appel à la contemplation dépouillée de détails ! L’appel à l’essentiel : le sens de la vie et du vécu ! L’artiste c’est Pierre Juillerat. On le trouve à la Galerie ArtCorner, Rue centrale 28 à Bienne tout au long des semaines à venir! Ce matin, de retour à Lausanne, je sentais la vie quotidienne des « gens de tous les jours » au bout de mes doigts. Pourquoi? Ce samedi : les deux femmes maraîchères, des amies du marché du samedi, offraient des pommes rainettes, de la doucette, des dents de lion ciselées comme des dents justement et, si on ne les mange pas maintenant, dans quelques mois elle seront des porte-soleil !!! Et puis…autant en emporte le vent : la futilité de tant de choses? La futilité tout court! Futiles, les rencontres ? futiles les regards chargés de tendresse, d’interrogation, d’espérance ? futiles les efforts des uns et des autres pour humaniser la vie des ouvriers, des pauvres, des vieux, des riches malheureux et angoissés, des jeunes en « quête de l’impossible rêve », futiles les blogs ? Je ne crois pas… En essayant de faire le bien, de faire ce qui est bien, nous avançons à petits pas dans la mouvance du temps qui passe et nous dépasse et nous emporte là d’où nous venons ? C’est où ? |