KATUTURA


samedi, février 24, 2007
 
Ce samedi 24 février 2007

L’atmosphère et le temps : comme un jour de printemps. Le vent s’amuse avec les parapluies occupés à nous préserver des giboulées pas désagréables du tout de cette journée capricieuse!! Un ciel plein de nuages grisonnants, tantôt bleutés, tantôt ténébreux, tantôt gris argent virant au bleu pâle au prise avec un soleil pressé de nous réchauffer, de nous éclairer, de nous caresser !

Je reviens d’un vernissage de tableaux d’un peintre, l’artiste qu’on peinait à reconnaître tant il disparaissait parmi les amis, les amateurs d’art, les passants. Mais sa pensée perçait comme la soldanelle des alpes au travers des peintures qui me mystifiaient : quelle parole, quel défi ou encore, quel appel à la contemplation dépouillée de détails !

L’appel à l’essentiel : le sens de la vie et du vécu ! L’artiste c’est Pierre Juillerat.


On le trouve à la Galerie ArtCorner, Rue centrale 28 à Bienne tout au long des semaines à venir!

Ce matin, de retour à Lausanne, je sentais la vie quotidienne des « gens de tous les jours » au bout de mes doigts. Pourquoi?



Ce samedi : les deux femmes maraîchères, des amies du marché du samedi, offraient des pommes rainettes, de la doucette, des dents de lion ciselées comme des dents justement et, si on ne les mange pas maintenant, dans quelques mois elle seront des porte-soleil !!!



Et puis…autant en emporte le vent : la futilité de tant de choses? La futilité tout court!



Futiles, les rencontres ? futiles les regards chargés de tendresse, d’interrogation, d’espérance ? futiles les efforts des uns et des autres pour humaniser la vie des ouvriers, des pauvres, des vieux, des riches malheureux et angoissés, des jeunes en « quête de l’impossible rêve », futiles les blogs ? Je ne crois pas… En essayant de faire le bien, de faire ce qui est bien, nous avançons à petits pas dans la mouvance du temps qui passe et nous dépasse et nous emporte là d’où nous venons ? C’est où ?