KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
mercredi, janvier 03, 2007
Elle est née sans l’avoir demandé. En 1916. Elle fut mise dans le berceau des enfants d'une famille de huit ! Elle grandit. Belle jeune fille, elle alla à l’école du village. Comme nous tous, elle apprit l’allemand durement dans la région bâloise. Elle revint à la ferme. Elle se maria avec un homme, un grand travailleur, un ouvrier totalement loyal à sa fabrique (qui l’exploitait, comme tous les autres ouvriers, honteusement). Elle éleva ses enfants avec un amour intense! Elle s’occupa de ses parents vieillissant et les soutint jusqu’à la fin. Son mari, atteint l’âge de la retraite n’en profita guère, usé qu’il était… il n’avait pas manqué un jour de travail durant ses quarante années de service dans cette fonderie aux propriétaires richissimes ! Il mourût tôt. Elle survécu courageusement. Elle aima ses enfants, ses petits enfants d’un amour intense, aveugle. Elle assuma les gifles des sales langues et se tut. Elle se laissait piéger par quelques uns, qui savaient pertinemment qu’elle les prenait sur parole, qu’elle acceptait ce qu’ils racontaient avec l’innocence qui ne peut mentir… Elle vieillit, elle faiblit… elle était reconnaissante des visites. Il y eu quelques fidèles jusqu’au bout du chemin alors qu’elle atteignait, en ce dernier jour de 2006, l’autre rive où l’attendait le Dieu de VIE, et ceux qui l’avaient devancée dans cet océan d’Amour divinement humain. Tout est clair. La bougie a brûlé jusqu’au bout. « L’homme meurt comme est né l’enfant ». Mais c’est une nouvelle naissance au pays de la Liberté originelle ! L'accomplissement du rêve du créateur! MERCI! En souvenir de notre Sœur, Bougie qui s’est éteinte le 31 décembre 2006... et brille pour l'éternité! |