KATUTURA


lundi, février 20, 2006
 


"La Suisse et la Francophonie célèbrent Léopold Sédar Senghor avec Maurice Béjart
à Genève. Sur proposition de son Secrétaire général, le Président Abdou Diouf,
l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) rend hommage au Chef d’Etat, à l’homme de lettres, au promoteur de la diversité culturelle qui personnifie les valeurs,
combats et idéaux de la Francophonie moderne dont il a été l’un des pères fondateurs."

Un bonheur que d’entendre l’hommage rendu à Léopold Sédar Senghor, par Abdou Diouf
en personne. On fêtera Senghor et son souvenir durant cette année, à commencer,
ce soir à Genève, par un spectacle du Béjart Ballet réalisé et présenté par le chorégraphe Maurice Béjart en hommage à celui qui fut son ami.

Senghor n’était ni compris ni apprécié en Afrique du Sud durant le temps
de la lutte anti apartheid. La Conscience noire de notre Steve Biko
n’acceptait pas la Négritude « à la française » (même traduite en anglais) de Senghor.
Les circonstances me forçaient à comprendre ce refus du terme « Négritude ».
Cependant, ce grand poète et politicien africain, reste celui dont la poésie révélait
l'âme de l'Afrique ... !

"Alors qu'il était étudiant, il créa en compagnie du martiniquais Aimé Césaire
et du guyanais Léon Gontran Damas, la revue l’Etudiant noir en 1934
et c’est dans ces pages qu'il exprimera pour la première fois sa conception
de la négritude introduite par Aimé Césaire dans un texte intitulé « Nègrerie »."

Quelques pensées de Senghor :

«J’ai rêvé d’un monde de soleil dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus.»

« Penser et agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes, en Nègres...,
accéder à la modernité sans piétiner notre authenticité. »
« La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l'espoir du Monde ? »
« Ecoutons battre le pouls profond de l’Afrique .»