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mardi, février 07, 2006
J’aurais envie d’écrire des choses belles, bonnes, encourageantes, dans mon blog Katutura. J’aurais envie de dire que Dieu nous aime, que les anges gardiens nous protègent, qu’il n’y a qu’à prier pour tout obtenir… Et je me sens gênée, comme Paul, l’apôtre, « ...il m'a été donné une écharde dans ma chair »2 Co. 11-12… Pourquoi se sentir gêné quand « on a tout ce qu’il faut » ? Alors? Parce que, cette écharde, c’est mon étudiant Bernard Phiri qui me disait en 1949 : « Aikona ! si Dieu m’aimait, Il ne m’aurait pas fait noir en Afrique du Sud ! » Cette écharde, c’est ce demandeur d’asile qui pourrait dire : « Si Dieu m’aimait, m’aurait-il fait demandeur d’asile ? » Cette écharde, ce sont les petits enfants de partout, et pas seulement en Afrique, forcés de travailler, de se dépasser, d’être des « adultes », des soldats tuant des ennemis virtuels devant des écrans de jeux video… « Si Dieu m’aimait, pourraient dire ces petits », mais ils ne le disent pas… "Si Dieu m’aimait » peut dire tout un chacun frappé par « le sort » et justement révolté..." Cette écharde, c’est un peu ça, cette société pétrie de souffrance, d’injustice… à Lausanne, en Suisse, la mondialisation de l’injustice, de la pauvreté structurée... et quand même, on fait "comme si", on esquisse un sourire en passant pour préserver le lambeau de dignité qui nous reste ! "Et Dieu nous a créés pour le bonheur"... et de là vient l'écharde peut-être! Mon ami, Albert Nolan dit : « Aujourd’hui, Dieu est mis à mort dans les pauvres, les exploités, les victimes des systèmes.» Est-ce un gage de résurrection ? |