KATUTURA


jeudi, janvier 05, 2006
 
Ariel Sharon,

l’homme, le soldat, le politicien, est à l’agonie. Il peut survivre, disent les spécialistes cardiologues. Il peut aussi mourir.
A la radio, un déferlement de mots. Mis à part la BBC (British Broadcasting Corporation), plus analytique me semble-t-il, nos media s’agitent ! Cela mousse ! Autrement plus agités, ces media, que lors de la mort de Arafat ! Et cela ne fait que commencer.
C’est presque comme si Sharon, « dans son vaillant combat contre la mort », devait être canonisé « subito » !



Je crois que ses compatriotes israéliens sont plus sobres. Ils l’ont vu de près ! Ils l’ont apprécié, ou haï. C’est selon. Ils savaient que :
« la vision d’Ariel Sharon est de considérer "que seuls les juifs ont tous les droits dans ce pays et eux seuls ont le droit d’accorder des droits à quiconque vit dans ce pays." Il ne parait jamais du "moindre droit des Palestiniens au moindre arpents de terre". La création d’un Etat palestinien n’est pour lui que pragmatisme face à la menace démographique.

C’est ce qui a conduit au tracé de la clôture de séparation. Le symbole, en béton, de l’apartheid ! Au pays de Jésus ! Au pays de « peuple de Dieu », sans frontières d’aucune sorte !

Si, dans son état psychosomatique crépusculaire (twilight state), il voit la Palestine et son peuple vivre en paix avec Israël, s’il voit un avenir commun possible, il pourrait rendre son âme à son créateur, comme le font les petites gens que le mur de la honte tue sans un mot des media !