KATUTURA |
|
Site d'échange d'idées / Debate Weblog J'attends vos opinions et vos points de vue / Your opinion is expected : Commentaires 24Heures English Au Quotidien Katutura YESHUA Etre Soeur Etre étranger Vieillir/mourir Afrique du Sud Jean est son nom Gilbert Nelson Mandela Il est grand temps Le blog de Gilbert Salem Message entre deux mondes
Archives
novembre 2002 décembre 2002 janvier 2003 février 2003 mars 2003 avril 2003 mai 2003 juin 2003 juillet 2003 août 2003 septembre 2003 octobre 2003 novembre 2003 janvier 2004 février 2004 mars 2004 mai 2004 juin 2004 juillet 2004 août 2004 septembre 2004 octobre 2004 novembre 2004 décembre 2004 janvier 2005 février 2005 mars 2005 avril 2005 mai 2005 juin 2005 juillet 2005 septembre 2005 octobre 2005 novembre 2005 décembre 2005 janvier 2006 février 2006 mars 2006 mai 2006 juin 2006 juillet 2006 août 2006 septembre 2006 octobre 2006 novembre 2006 décembre 2006 janvier 2007 février 2007 mars 2007 avril 2007 mai 2007 juin 2007 novembre 2007 décembre 2007 janvier 2008 février 2008 mars 2008 avril 2008 mai 2008 juin 2008 juillet 2008 août 2008 septembre 2008 octobre 2008 novembre 2008 décembre 2008 janvier 2009 février 2009 mars 2009 avril 2009 mai 2009 juin 2009 juillet 2009 août 2009 septembre 2009 octobre 2009 novembre 2009 décembre 2009 mai 2011 |
lundi, octobre 03, 2005
Apartheid déguisée ressemblance ou pas ressemblance telle est la question Ce que dit le ministre C. Blocher, conseiller fédéral et ministre de la justice et police au sujet de l'apprentissage des réfugiés: «La formation durerait entre six mois et un an. Elle permettrait d'accéder à un métier simple et adapté au réfugié concerné», explique le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP) dans un entretien au «Matin dimanche» et à l'hebdomadaire dominical «SonntagsBlick». (2 octobre 2005) Christoph Blocher cite un exemple: «Prenez un réfugié venant d'Ukraine. Admettons qu'il ait travaillé là-bas dans la construction. Il doit apprendre notre langue - ses rudiments au moins - ainsi qu'un savoir-faire, peut-être seulement celui d'un manoeuvre». Un intellectuel pourrait, au début, «travailler là où on aurait besoin de lui, comme traducteur, pourquoi pas. Mais si on en n'a pas l'utilité, il faudrait alors le former dans un autre domaine. Dans l'hôtellerie par exemple», propose encore le démocrate du centre. "Les noirs doivent être éduqués pour être utiles dans leur propre réalité de vie… ils doivent savoir qu'il n'y a pas de place pour eux dans certains secteurs plus "élevés" du marché du travail" (ma traduction) Verwoerd, then minister of native affairs, said black Africans "should be educated for their opportunities in life," and that there was no place for them "above the level of certain forms of labour." Bantu Education Act (No. 47) of 1953 Quand on a vécu en Afrique du Sud, quand on a vu, entendu les propos de l'architecte de l'apartheid, H. Verwoerd, quand on a vu l'application de ses propositions "application qui voulait le bien des Noirs dans un développement séparé mais égal", on ne peut manquer de percevoir l'écho de cette idéologie raciste dans les propos de C. Blocher. On prend peur! Ces réfugiés, en Suisse, ne sont donc que des "choses" que l'on va former "si on en a l'utilité"; si non, on va les former "pour une autre utilité". Celle de l'économie.Et s'il n'y a plus d'utilité? Si le temps vient où on ne trouve plus aucune "utilité", on aura plus besoin de "choses" à former! |