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dimanche, juillet 10, 2005
Regard sur notre planète aujourd'hui C'est notre maison passagère, la planète Chacun y atterrit sans l'avoir désiré, il "tombe" du ventre d'une maman qui l'a conçu dans un moment d'AMOUR mais dans quel but sinon le bonheur? Puis commence le voyage, le passage, à la queue leu leu l'un après l'autre, génération après génération, chacun passe on passe, on est des passagers. On va où? Pour quoi? On marche, on avance, chaque jour de 24 heures, chaque année de 365 jours quand on s'arrête, qu'on s'établit, qu'on s'institutionalise, qu'on s'encage on devient malheureux, paralysé, amorphe Non, on ne s'arrêtera qu'à l'arrivée l'arrivée? Où? Je ne suis pas sûre… peut-être la Liberté? Je refuse la queueleuleu, je me sépare du peloton de sécurité et je refuse encore plus toutes les cages et les boîtes pour avancer sur le chemin de l'insécurité vers la liberté! Chemin faisant je rencontre mes frères libérés des systèmes nous cheminons, nous passons on se reconnaît, on se donne la main, et Oh! on découvre qu'on s'aime. On commence à savoir où on va on va naître au pays de l'AMOUR d'où l'on vient. Le ventre de maman planète nous enfante au bonheur fou du passage accompli avec une différence pourtant de nos premiers pas sur terre chacun est conscient, mûre, épanoui, VIVANT! une louange au créateur Inévitable question: l'état des lieux de notre planète, quel est-il? Selon les media: la nature agonise, le cancer, le SIDA déciment des millions de passagers comme moi. Peut-être serai-je la prochaine frappée. La guerre des terres et des airs, la guerre des mers et la guerre des hommes. Les chefs en compagnie de Mammon à GlenEagles, à Washington, à Zurich, ailleurs. Ces puissants, ils décident de notre tranche de pain quotidien à coups de langue, à coups de quelques signatures à l'envolée entre deux banquets. Combien de grammes pèsera-t-elle, la tranche de pain des petits Africains et des autres? Pour que tous en aient quelques miettes… L'absurdité de l'accumulation au lieu du partage au jour le jour… L'absurdité des armées au lieu des jardins de fleurs... L'absurdité des armes au lieu de charrues... L'absurdité des barrières de sécurité au lieu d'une caresse d'amitié... L'absurdité est une absurdité! Je reste avec celui qui n'avait pas une pierre où reposer sa tête durant son passage sur la planète de son père et du mien. Jésus. Nous cherchons un sens pascal à l'absurdité! En cheminant... L'arrivée est au coeur du chemin |