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samedi, juin 18, 2005
Quand il fait bon être à Berne (26e journée nationale du réfugié). Plus d'une centaine d'organisations de défense des droits de l'homme, de syndicats, d'Eglises et de partis avaient appelé à manifester dans la capitale fédérale. Le cortège était placé sous le slogan «La Suisse, c'est nous». "La Suisse, c'est nous". Le petit peuple de la rue, les piétons, ils le disent haut et fort: "Nous sommes la Suisse!" A Berne, aujourd'hui: on ne distinguait pas les chefs ou les leaders des gens normaux. C'était du vrai leadership pour une fois! On en est fier, fort quand on est aux racines de l'arbre! On aurait dit que tous les chemins mènent à Berne. Ils venaient de tous les Cantons, de toutes les régions. Tous étaient Suisses. Les étrangers itou! "200 villes et communes helvétiques résonne comme un doigt accusateur pointé sur la politique d’asile toujours plus sévère menée par la Suisse." On était quelques milliers. Une même respiration. Un cœur collectif! "Aucun humain n'est illégal, dit cette pancarte exhibée à Berne". (Keystone) "L'asile: un droit humain": Ruth Dreifuss l'a rappelé: il faut le redire au parlement et au gouvernement: "Ils ont des responsabilités en la matière!". «Nous dénonçons l'érosion lente et durable, de révision en révision, de notre loi sur l'asile», a-t-elle conclu. Je suis revenue à la gare à petits pas. Sur le quai No 5: une fillette de 6 ou 7 ans portait une pancarte: "la Suisse c'est nous!" Des voyageurs la contemplaient avec un sourire spontané, interrogateur: l'enfant de l'avenir! Dimanche, ce sera au tour des Eglises suisses de célébrer leur «dimanche des réfugiés» sur le thème de la résistance. La Journée mondiale du réfugié sera quant à elle, célébrée lundi partout dans le monde. (J'ai emprunté, avec gratitude, quelques textes, en italique, et photos, de swissinfo)
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